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FIFA – Congrès 2013 vendredi au SVICC : Le report sur l'âge limite attriste Platini
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FIFA – Congrès 2013 vendredi au SVICC : Le report sur l'âge limite attriste Platini
Deux présidents de fédérations européennes de football, la danoise et l'allemande, ainsi que le président de l’UEFA, Michel Platini, ont déploré vendredi après-midi, au Congrès de la Fifa à l'Île Maurice, le report de la limite d'âge et de la durée des mandats au Congrès de la Fifa à Sao Paulo en 2014.
"Comme le dit Blatter (président de la Fifa), c'est un petit point et des choses plus importantes pour la maison Fifa ont été adoptées. Mais ce point a une grande signification aujourd'hui au niveau de la communication, de l'image. C'était un symbole fort. Ça n'a pas été adopté aujourd'hui, malheureusement, et ce n'est pas à cause de nous, les Européens", a déploré Michel Platini.
Le dirigeant allemand Wolfgang Niersbach a lancé au micro: "Ca me chagrine ce report, c'est d'autant plus regrettable que, pour le public, ça aurait été un signal positif. La limite d'âge et la durée des mandats nous auraient permis de clore en beauté cette phase de réformes".
Le président danois Allan Hansen a renchéri: "Nous avons besoin de règles, si nous ne faisons pas de place aux jeunes ils n'auront pas l'expérience suffisante le jour venu". L'UEFA avait déjà déploré en bloc, jeudi par la voix de son président Michel Platini, le report à 2014 des questions sur la limite d'âge et la durée des mandats, initialement au menu des débats de l'Île Maurice.
Le président de la Fédération de la RDCongo, Constant Omari, en revanche, a défendu le report au micro: "Je ne suis pas sûr que ce sera un signal négatif si on ne valide pas ces réformes là, sur l'âge et durée des mandats, aujourd'hui. Il faut une maturation, il faut analyser calmement".
Le président de la Fifa, Joseph Blatter, 77 ans, est clairement opposé à la limite d'âge. Après avoir répété de vive voix cette semaine à l'Île Maurice qu'il assimilait cette limite d'âge à de la "discrimination", il est revenu sur le sujet à la tribune en avançant un autre argumentaire.
"Pour moi, si nous devons introduire de telles limites, (elles devront) se refléter dans toute la communauté du football: nous ne pouvons pas avoir une règle pour l'un et une différente pour d'autres, car ce serait un mauvais message à envoyer au monde", a-t-il déclaré vendredi.
Les interventions sur ce sujet ont en tout cas provoqué des petits remous dans une salle de congressistes plutôt calme jusqu'ici au centre des conventions de l'Île Maurice, preuve, s'il en était besoin, que le sujet fait débat.
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