La FSC vient de signer un protocole d’entente à multiples facettes avec l’Organisation internationale des commissions de valeurs. Cette instance regroupe tous les régulateurs des principales bourses du monde.

Véritable débauche d’énergie à laquelle se livre actuellement la Financial Services Commission (FSC) dans le cadre d’un plan d’action visant à mettre en valeur aux yeux des opérateurs de l’économie globale, la réputation du secteur mauricien des services financiers. La dernière initiative remonte au mercredi 16 mai 2012.

Elle a consisté en la signature d’un protocole d’entente à multiples facettes pour la mise en place d’un programme de coopération, de consultations et d’échanges d’information avec l’International Organisation of Securities Commissions (IOSCO). Clairette Ah-Hen, Chief Executive Officer (CEO) était à Beijing pour lancer cette opération.

Ce protocole est l’expression d’une volonté à projeter l’image d’un centre où les opérations financières se déroulent selon les normes reconnues mondialement. Ce protocole répond parfaitement à cet objectif. Car l’IOSCO regroupe tous les régulateurs des principales bourses mondiales. Sa mission est d’établir des normes internationales en vue de renforcer l’efficacité et la transparence sur les marchés de valeurs mobilières. Ces normes permettent également de protéger l’intérêt des investisseurs et de faciliter les régulateurs dans leur combat contre la criminalité financière.

La coopération avec l’IOSCO s’effectue toujours dans le cadre des dispositions d’un protocole d’entente à multiples facettes. Ce mécanisme permet de mettre en place les critères pour réaliser la coopération extraterritoriale, un dispositif indispensable pour prévenir contre les risques potentiels de violations des législations régissant la transaction des valeurs mobilières. Ce protocole fixe également les règles pour l’élaboration du cadre aux termes desquel les signataires devront matérialiser leur coopération.

Clairette Ah-Hen se réjouit que l’organisation qu’elle dirige ait réussi à amorcer cette nouvelle étape dans son plan d’action visant à rendre la réputation du secteur mauricien des services financiers plus visible aux yeux des opérateurs de l’économie globale. « La signature de ce protocole d’entente est une indication que la Financial Services Commission opère selon les normes auxquelles les régulateurs des valeurs mobilières sont souscrits. C’est aussi un signe que le secteur mauricien des services financiers est stable, transparent, et dispose d’une assise soutenue et jouit d’une réputation internationale reconnue par tous ses partenaires. Nous allons œuvrer en faveur du principe d’un échange soutenu d’information et de l’application des normes internationale dans le mode d’opérer. Nous souhaitons d’importants développements sur ce plan. Nous nous attendons à ce que de nombreux opérateurs choisissent de s’implanter dans le secteur mauricien des services financiers ».