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Fonction publique: l’abolition du Performance Management System réclamée

8 février 2012, 00:00

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Fonction publique: l’abolition du Performance Management System réclamée

Les syndicats du secteur public sont unanimes. Il faut en finir avec le PMS system car il ne fonctionne pas. La GSEA a soumis un rapport sur ce système tant décrié au sein de la Fonction publique.

La Government Services Employees Association estime que le Performance Management System (PMS) n’est d’aucune utilité, car tous les fonctionnaires ne jouent pas le jeu. Radhakrishna Sadien, président de la GSEA, estime qu’il n’y a aucun moyen de calculer et de quantifier le travail des fonctionnaires.

Le Performance Management System a été introduit en 2006 dans plusieurs ministères, surtout dans l’administration de l’Etat, pour évaluer le travail des fonctionnaires. Radhakrishna Sadien, auteur de ce rapport de quatre pages, souligne que la fonction publique a évolué sans l’apport du PMS.

Malgré la grogne le gouvernement est allé de l’avant avec ce système. « Il est regrettable que le PMS ait été introduit malgré les protestations des fonctionnaires et des syndicats », s’insurge le président de la Government Services Employees Association (GSEA), Radhakrishna Sadien.

« C’est un système répressif empêchent les fonctionnaires de travailler correctement. Le système n’évalue pas vraiment les performances des fonctionnaires, car il n’y a aucune directive claire sur le fonctionnement du PMS », soutient le syndicaliste.

Dans son rapport, le président de la GSEA souligne que le système n’a jamais été intégré dans le travail des fonctionnaires. Selon lui, la plupart des fonctionnaires ne savent pas comment utiliser ce système.

Radhakrishna Sadien avance que le PMS place l’argent comme la principale source de motivation. Il estime qu’on ne peut mesurer les services qui sont offerts au public. Le rapport a été envoyé à un expert du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) de même qu’au ministère de la Fonction publique.