Quoique l’ASPL 2000, mathématiquement, puisse encore croire au titre, il semble bien qu’elle ait laissé échapper ses dernières chances, hier, au stade de Bambous, en se faisant accrocher par les Pointe-aux- Sables Mates (2-2), dans le derby de la capitale.

En effet, ce nul, ajouté à celui qu’elle avait concédé, sur une même marque, face au Faucon Flacq SC, une semaine plus tôt, laisse l’ASPL à 12 longueurs du leader, Pamplemossses SC. Soit un retard que la bande à Sakoor Boodhun ne pourrait combler, à l’évidence, que grâce à un extraordinaire concours de circonstances.

Même si, à ce jour, elle compte une sortie en main par rapport aux Nordistes. De ces deux nouveaux points vendangés hier, il faut dire que l’ASPL a de quoi s’en prendre à elle-même, dans la mesure où elle concéda le but égalisateur dans le temps additionnel et, de surcroît, sur penalty. Un penalty dont bénéfi cièrent les PAS Mates pour une main d’Ashley Lemince et que convertit, sans trembler, A. Rijatanama.

Dénouement amer pour l’ASPL

Ce dénouement est d’autant plus amer pour les Verts que, plus appliqués que leurs opposants au plan collectif, ils surent s’offrir le but inaugural durant les arrêts de jeu de la tranche initiale. Un but psychologique que signa Ludovic Lafoudre à la réception d’une rentrée de touche jouée rapidement par Olivier Randrianamandra.

Néanmoins, loin d’être désemparés par ce coup de massue, les Mates gommaient leur retard à peine une minute après la pause. Quand A. Rijatanama se mit une première fois en évidence en parachevant un contre meurtrier (1-1).

A partir de là, ce derby donna lieu à une âpre bataille, chaque force en présence s’évertuant à rechercher le break. Aussi, lorsque Joseph Mwanza redonna l’avantage à l’ASPL (75e), au prix d’un splendide contrôle et d’une frappe enchaînée, sur une tranversale d’Andry Rakotozanary, on pouvait croire que les Verts avaient fait là le plus dur. Toutefois, la suite on la connaît.

« Il est vrai que c’est maintenant difficile de viser le titre. Mais, en football, on ne sait jamais ! » estimera, à la sortie, Sakoor Boodhun, le coach de l’ASPL 2000.