Pas de miracle pour le Curepipe Starlight SC (CSSC) pour sa première sortie africaine dans le cadre des préliminaires de la Ligue des champions. En match aller, les Curepipiens ont coulé en Afrique du Sud. Le champion de Maurice en exercice a été sèchement battu (3-0) par Supersport United au Super Stadium dimanche soir.

Sans aucune surprise donc, le CSSC a chuté dans la capitale sud-africaine. « On s’attendait à un match difficile, on l’a eu. On a pris trois buts mais, on n’a pas à rougir de cette défaite. L’équipe a sorti une superbe prestation. Mais, il y a eu des facteurs qui n’ont pas été en notre faveur », lâche Dillen Veeraragoo, le secrétaire de Curepipe.

Ce qui n’a, semble-t-il, pas été en faveur des Mauriciens, c’est l’arbitrage. Et, Dillen Veeraragoo ne mâche pas ses mots : « Dommage qu’à ce niveau, on a un arbitrage de la sorte. Les deux premiers buts adverses sont venus des penalties pas évidents. Or, avant, un penalty aurait dû nous être accordé lorsque Jerry Louis a été descendu en pleine surface de vérité. C’est ça l’Afrique parfois ».

Un premier but encaissé à quelques minutes de la pause et un autre après le réengagement – les deux inscrits par Brent Caresle –, le CSSC ne s’en est pas remis. « Encaissé deux buts sur des penalties contestables coup sur coup, c’est dur de se ressaisir et de revenir dans le match ensuite. De surcroît, face à une équipe solide comme Supersport, ce n’est pas simple », précise Dillen Veeraragoo.

A l’approche du dernier quart d’heure, Curepipe Starlight a encaissé un troisième but d’une tête de Glen Salmon, anéantissant toutes les chances mauriciennes d’espérer se qualifier pour le prochain tour. « A 3-0, les choses se présentent mal pour nous. Il faut dire que l’adversaire est redoutable et ce sera vraiment difficile de remonter un tel déficit au match retour », reconnaît le secrétaire du CSSC.

Néanmoins, le club de la ville Lumière n’a pas été ridicule à Pretoria. Pour Dillen Veeraragoo, Curepipe a réalisé un bon match et à même trop bien joué. « On a eu pas mal d’occasions de buts par l’entremise d’Olayeni et Nwanze. La chance n’a pas été de notre côté. Le CSSC a démontré que l’écart se réduit entre le football mauricien et africain », explique-t-il.

Le dimanche 15 février, ce sera la manche retour au stade George V. Autant dire qu’une mission quasi impossible attend les Curepipiens. Il faudra remonter ces trois buts de retard. « Ce sera pénible. Il ne faut pas rêver. Mais on veut à tout prix un succès à la maison », affirme Dillen Veeraragoo.