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Football en France : Blanc-Deschamps, du pareil au même ?
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Football en France : Blanc-Deschamps, du pareil au même ?
Ce lundi, Didier Deschamp a succédé officiellement à son ami, Laurent Blanc, à la tête de l''''équipe de France. A cette occasion, SPORT24.com fait une comparaison entre le nouveau patron de la sélection tricolore et son prédécesseur. Extraits.
Joueur jusqu’à 32 et 37 ans, Didier Deschamps et Laurent Blanc font partie des grands plus palmarès du football français. A eux deux, ils font rêver bon nombre de footballeurs avec l’orgie de titres décrochés dans toute l’Europe au cours de leur carrière. Que ce soit en défense centrale ou au milieu de terrain, les deux amis ont chacun été, à un moment de leur carrière, des références.
Des dignes  représentants d’une génération dorée
Champions du monde en 1998 et vainqueurs de l’Euro deux saisons plus tard avec les Bleus, Blanc et Deschamps resteront à jamais gravés dans la mémoire collective comme étant les plus dignes représentants d’une génération dorée. Capitaine emblématique et libéro charismatique d’une équipe de France imbattable, «DD» et «Lolo» ont eu l’intelligence et la clairvoyance de mettre un terme à leur carrière internationale à l’issue de l’Euro 2000, pendant que d’autres joueurs faisaient l’année de trop.
Ils ont tous deux le tempérament de gagneur. Au-delà de leurs titres remportés en tant que joueur, les deux compères ont parfaitement réussi leur reconversion en tant qu’entraîneur, même si depuis la fin de parcours délicate à Bordeaux (2010) et le récent Euro des Bleus auront terni quelque peu l’image de Laurent Blanc. La culture de la gagne reste tout de même la marque de fabrique des deux anciens partenaires.
L’expérience d’entraîneur de Deschamps est supérieure. En tant qu’entraîneur, Didier Deschamps, partout où il est passé que ce soit à Monaco, la Juventus ou Marseille, peut se targuer d’avoir toujours remporté au moins un titre. Présent sur les bancs depuis 2001, (2007 pour Blanc), l’ancien capitaine des Bleus possède une expérience bien plus importante  que son  fidèle ami. Un aspect qui s’est vérifié le mois dernier à l’Euro où Blanc a semblé quelque peu dépassé par les évènements.
Deschamps moins consensuel
Dans sa gestion d’un groupe au quotidien, l’ancien entraîneur de l’OM apparaît, là aussi, plus rodé que son prédécesseur. Là ou Blanc prône le dialogue et l’échange, Deschamps n’hésite pas à imposer ses idées, tout en n’étant jamais fermé à l’idée de changer de système, au risque de paraître pour un technicien cassant comme en témoigne les mises à l’écart de Ben Arfa ou Gignac lors de ses années olympiennes. Malgré tout, les faits lui auront donné raison. Ce dont ne peut pas se targuer le Cévénol après les épisodes Nasri, Ben Arfa ou Menez vécus durant l’Euro.
Echaudé par le manque de soutien du président Le Graët pendant les discussions quant à la reconduction de son contrat, Blanc décida finalement de jeter l’éponge. En coulisse, l’ancien entraîneur bordelais n’aurait guère apprécié le comportement de son président, jugé peu conforme à son statut.
Une situation que ne devrait pas connaître Deschamps, mis dans les meilleures conditions après son départ de l’OM et assuré d’être à la tête des Bleus pendant quatre ans s’il venait à se qualifier pour la Coupe du monde 2014. Et avec la nomination de «DD», Le Graët en profite également pour s’assurer une réélection quasi certaine à la tête de la FFF, tant son profil remporte l’adhésion totale du football français.
Source : Par Baptiste Desprez/SPORT24.com
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