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Football - Premier League : Trois hommes, un seul titre

16 août 2013, 16:19

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Football - Premier League : Trois hommes, un seul titre

Les deux Manchester, United et City, ainsi que Chelsea ont changé d’entraîneur cet été. Alors que l’heure de la reprise a sonné en Premier League, Sport24.com vous propose une analyse des chances de réussite de chacun des nouveaux arrivants.

 
Cet été, l’Angleterre a fait sa révolution footballistique. Pensez donc, jamais dans l’histoire moderne de la Premier League les trois premiers de la saison précédente n’avaient changé en même temps d’entraîneurs. Une situation logique puisque Manchester United en faisait quasiment toujours partie et que Sir Alex Ferguson s’avérait indémodable à Old Trafford. Mais avec le départ à la retraite de l’Ecossais, c’est une nouvelle ère qui semble s’ouvrir outre-Manche. Maintenant, qui de son successeur David Moyes, du revenant José Mourinho à Chelsea ou du novice Manuel Pellegrini à Manchester City dispose, a priori, de la situation la plus favorable à sa réussite ?
 
Moyes, tout United y croit
Six ans et un salaire estimé à 6,5 millions d’euros par an. Le contrat signé par David Moyes avec Manchester United en dit plus long que des mots sur la confiance que lui accordent ses dirigeants. Et ils ne sont pas les seuls à se montrer optimistes sur la capacité de l’ancien entraîneur d’Everton à revêtir brillamment le costume laissé libre par Sir Alex Ferguson. Qu’il s’agisse des supporters ou de ses joueurs eux-mêmes, tous veulent croire que le candidat idéal pour succéder au mythique Ecossais ne peut être que l’un de ses compatriotes.
 
Tous sauf un, Wayne Rooney, qui empoisonne un été sinon radieux pour Moyes. En refusant d’être dirigé de nouveau par lui, comme cela fut le cas à Everton de 2002 à 2004, l’international anglais a jeté un froid. A tel point qu’aujourd’hui, il est permis de se demander si la meilleure nouvelle pour Manchester United ne consisterait pas à ce qu’il quitte le club, histoire de dégager la vue de Moyes. En attendant, le nouvel entraîneur s’apprête à débuter dans un climat paradoxal. D’un côté, la durée de son contrat indique qu’il a été nommé pour longtemps et qu’une certaine dose de patience l’escortera. Mais d’un autre côté, ses débuts devront absolument être réussis pour ne pas laisser le poison du doute s’immiscer dans le vestiaire mancunien. Pas simple à gérer…
 
Mourinho, le retour à la maison
«J’avais dit que le jour où je quitterais le Real Madrid, ce serait pour un club où l’on m’aime. Vous pouvez constater que je ne mens pas tout le temps.» Depuis qu’il est revenu à Chelsea, José Mourinho n’est plus le même. Un sourire ne quitte plus son visage et ses conférences de presse se déroulent dans un climat pacifié où il n’hésite pas à plaisanter. Bref, le Portugais nage en plein bonheur. D’autant qu’il a retrouvé à Londres des joueurs (Cech, Essien, Lampard notamment) prêts à tout pour lui, ce qui le change de Madrid où certains étaient prêts à tout pour lui… arracher la tête.  
 
Néanmoins, ce joli été ne doit pas lui faire oublier pour autant qu’il retrouve une formation très ambitieuse. Depuis son départ en 2010, les Blues ont en effet goûté aux joies de plusieurs titres, dont un de champion d’Angleterre et un autre, le plus symbolique, en Ligue des champions. Pour parvenir à garnir encore la salle des trophées de Chelsea, Mourinho disposera d’un effectif a priori idéal sur le papier, entre des joueurs expérimentés voués à sa cause et des jeunes talents impressionnés par son aura. Et qui sait ce que cela pourrait donner avec un Rooney ou un Eto’o en bonus de fin de mercato…
 
Pellegrini, joue-la comme le Barça
Du beau jeu et des titres, comme le FC Barcelone des dernières années. Voici l’objectif fixé à Manuel Pellegrini par des dirigeants émiratis toujours très gourmands et exigeants. Cette ambition s’avère cependant légitime au vu des sommes une nouvelle fois dépensées par Manchester City cet été, à savoir environ 100 millions d’euros pour recruter quatre joueurs : Stevan Jovetic, Jesus Navas, Alvaro Negredo et Fernandinho. D’ailleurs, le Chilien lui-même connait les données de l’équation qui lui sera proposée pour sa première expérience en Angleterre : «Quand tu signes ici, c’est pour remporter des trophées, dont la Ligue des champions. Je n’ai pas le droit à l’échec.» 
 
Autant dire que le Sud-Américain, contrairement à Moyes et Mourinho, ne disposera d’aucune patience ni d’aucun joker de la part de ses dirigeants. Son contrat d’une durée de 3 ans est d’ailleurs un indicateur symbolique de ce couperet qui ne manquerait pas de s’abattre sur lui en cas de résultats décevants. Néanmoins, son charisme, les résultats qu’il a obtenus à Malaga ces dernières saisons et sa conception très offensive et plaisante du football en font un candidat solidement armé pour réussir dans un contexte chargé de pression.  
 
 
Source : sport24.com