Premier couac pour le Curepipe Starlight, triple détenteur du titre ! Opposés à l’Union sportive de Beau-Bassin-Rose-Hill, hier, au stade de Quartier-Militaire, les Curepipiens sont passés complètement à côté de la plaque en se faisant accrocher (1-1).

Pourtant, comme on pouvait s’y attendre, le CSSC se procura la direction des opérations quasiment de bout en bout. Néanmoins, en nette panne d’imagination au plan du dernier geste, ses attaquants ne parvinrent presque jamais à se mettre en véritable position de tir.

Face notamment à un onze de l’USBBRH qui, venu visiblement jouer le résultat, s’en remit essentiellement à une défense non seulement renforcée mais également solidaire à souhait.

C’est dire la déception du coach curepipien à la sortie. « Il est vrai que, cet après-mdi, nous avons eu affaire à un bloc défensif adverse particulièrement coriace. Mais je regrette que nos attaquants aient été à ce point incapables de concrétiser notre domination territoriale », commentera Benjamin Théodore.

Consternation dans le camp curepipien !

Quant à Kailash Conhyedoss, il cachait mal, pour sa part, la satisfaction d’avoir vu ses jeunes protégés tenir ainsi en échec le redoutable opposant. « Depuis quelque temps, le groupe affiche une plus grande motivation et ce point précieux traduit un peu cet état d’esprit », indiquera le nouveau coach rosehillien.

Pour en revenir à cette explication, promise sur le papier au Curepipe Starlight, disons qu’il ne se passa pratiquement rien lors de la tranche initiale. Tant les attaquants des Bleus se cassaient constamment les dents sur l’arrière-garde de l’Union.

Cependant, lorsque, huit minutes après le repos, Fashina Olayeni libéra enfin les siens en crucifiant, dans un angle impossible, Florens Durhone, le CSSC paraissait avoir réalisé là le plus difficile. Mais c’était mal connaître la combativité de l’Union sportive de Beau-Bassin-Rose-Hill.

En effet, à peine cinq minutes plus tard, c’était la consternation dans le camp curepipien, quand Jovani Petit, en contre, devançait la sortie de Yannick Macoa avant de glisser la balle dans la cage dégarnie (1-1).

Blessé dans son amour-propre, le CSSC sonnait alors carrément la charge. Toutefois, malgré le bombardement intense auquel elle était confrontée à partir de là, la défense unioniste allait admirablement faire le ménage jusqu’à la fin.

Bref, en raison de ce partage de points, le CSSC se voit reléguer à deux longueurs du leader Pamplemousses SC.