La Student’s Union et la direction de l’Université de Maurice ont finalement trouvé un terrain d’entente. Après s’être entretenus avec le pro chancelier, les étudiants ont finalement renoncé à organiser des mouvements de protestation contre l’augmentation des frais universitaires de 10%. Le conseil accepte de revoir les critères d’éligibilité du Needy Students Fund.

Lors d’une réunion, le président de l’union des étudiants, Navish Fokeerah, et le pro chancelier, Soodursun Jugessur, sont parvenus à trouver un terrain d’entente le jeudi 9 février.

La Student Union s’était formellement élevée contre l’augmentation des frais universitaires de 10 %, car ses membres estimaient « que le temps n’était pas propice pour une augmentation état donné la mauvaise qualité des infrastructures du campus ». La Student Union avait d’ailleurs fait circuler une pétition afin de recueillir le maximum d’opposants à cette augmentation.

« Lors de ma rencontre avec le Pr Jugessur, je lui ai fait comprendre que les étudiants ne pouvaient pas subir une augmentation sur les frais universitaires alors qu’il y existe un mécontentement concernant les services offerts pas la direction », a indiqué Navish Fokeerah.

Le pro chancelier a ainsi fait quelques propositions au président de l’union des étudiants en vue de le convaincre de renoncer à cette protestation. Soodursun Jugessur a de ce fait promis de revoir les critères d’éligibilités pour bénéficier du Needy Students Fund. Ce fonds a été créé pour venir en aide aux étudiants dont leurs parents touchent un salaire de Rs 15 000. Le pro chancelier a ainsi proposé d’élargir ce barème salarial à Rs 22 000. « Lorsque vous touchez plus que Rs 15 000 cela ne veut pas dire que vous avez les moyens pour financer les frais universitaires », poursuit Navish Fokeerah.

Sollicité pour une réaction, Soodursun Jugessur a exprimé sa satisfaction de constater que l’union des étudiants soit revenue à de meilleurs sentiments. « Les étudiants renoncent à protester contre cette augmentation de 10 % », a-t-il déclaré.