Publicité

France : L''affaire Frédéric Mitterrand est close selon François Fillon

13 octobre 2009, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

France : L''affaire Frédéric Mitterrand est close selon François Fillon

La polémique visant Frédéric Mitterrand est close, a déclaré mardi François Fillon, qui a renouvelé sa confiance au ministre de la Culture.

Invité de RTL, le Premier ministre a toutefois dit comprendre que des Français aient pu être "choqués" par le soutien de Frédéric Mitterrand au cinéaste Roman Polanski, interpellé en Suisse en septembre pour avoir eu des relations sexuelles avec une mineure de 13 ans en 1977 aux Etats-Unis.

"Je pense que cette polémique est close. Frédéric Mitterrand s''''est expliqué, il a la confiance du président de la République, il a la mienne", a souligné François Fillon.

"Ce que nous voulons, c''est qu''il soit jugé sur sa réussite ou les réalisations qui seront les siennes au ministère de la Culture", a-t-il ajouté.

"Il a bien enclenché son mandat à la tête du ministère de la Culture, il a le sens de l''écoute, il a des projets, il a des idées, il doit être jugé là-dessus", a-t-il estimé.

Le chef du gouvernement a vivement critiqué le Parti socialiste, dont une partie des responsables avaient demandé la démission du ministre de la Culture.

"Le faux pas le plus grave qui a été commis dans cette affaire, il a été commis par le Parti socialiste qui a montré qu''au fond pour certains, la fin justifie les moyens".

"Il n''y a pas de limites : on peut tout faire quand il s''agit d''essayer de mettre un adversaire à terre. Moi j''ai trente ans de vie politique, je n''ai jamais été pris en défaut de calomnier quelqu''un", a ajouté François Fillon.

S''agissant de l''appui manifesté au cinéaste franco-polonais Roman Polanski, sous le coup de "l''émotion", par Frédéric Mitterrand, le chef du gouvernement a concédé que nombre de Français aient pu être choqués par le sentiment "d''une justice à plusieurs vitesses".

"Sur l''affaire Polanski, Frédéric Mitterrand s''est lui-même expliqué, il a dit qu''il avait agi avec émotion, c''était bien qu''il le reconnaisse", a observé le Premier ministre.

"Il faut que la loi soit la même pour toute le monde, c''est une des conditions de l''Etat de droit", a-t-il souligné.

"Je comprends parfaitement que beaucoup de nos concitoyens aient pu être choqués par cette idée qu''il y avait une justice à plusieurs vitesses", a conclu François Fillon.

(Source : Reuters)