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Fumer en public : L’État prévoit une escouade spéciale et une hausse des amendes

3 juin 2011, 00:00

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Fumer en public : L’État prévoit une escouade spéciale et une hausse des amendes

Les fumeurs n’ont qu’à bien se tenir. Les inspecteurs sanitaires vont être sans pitié contre ceux fumant dans des zones interdites. Les amendes seront revues à la hausse alors qu’une escouade spéciale est en préparation.

La loi est faite pour être respectée. Des Mauriciens n’ayant toujours pas compris qu’il est interdit de fumer en public, les autorités veulent passer à l’offensive. Une escouade est en voie d’être créée pour prendre en flagrant délit les contrevenants.
L’escouade sera composée d’inspecteurs sanitaires, d’agents de police et d’officiers des collectivités locales. Parallèlement, le montant de la contravention sera revu à la hausse, apprend-on.

Fumer en public est devenu une mauvaise habitude pour beaucoup car rien que le mois dernier, huit personnes sont tombées dans les filets des inspecteurs sanitaires, à l’Université de Maurice. Une attention spéciale sera donc exercée dans cette zone et autres régions du pays.

« Aucune souplesse, zéro tolérance. Nous serons en permanence sur le terrain, nous comptons prochainement faire des descentes dans les différents hôpitaux de l’île », explique un haut fonctionnaire de l’inspectorat sanitaire. Le fait étant que les personnes se trouvant dans l’enceinte des hôpitaux font trop souvent fi de la loi. « Patients, docteurs, infirmiers, pas de traitement de faveur », explique-t-on.

Mardi, lors de la Journée internationale contre le tabagisme, un commerçant vendant des porte-clefs en forme de cigarette en a aussi eu pour son compte. Opérant dans le bâtiment GeorgeTown, à Quatre-Bornes, le commerçant âgé de 75 ans a vu tous tous ses porte-clefs être saisis. « La loi antitabac juge la vente de tels produits comme un moyen de promotion pour la cigarette, ce qui ne peut être toléré », avance Rajensing Seebaluck, un des responsables.

Les peines actuelles pour les contrevenants sont les suivantes : une amende de Rs 5 000 la première fois et Rs 8 000 la deuxième fois. A la troisième fois, c’est la prison assurée.