Sa demande d’injonction contre la presse avait suscité la polémique. Mais voilà qu’un an plus tard, Nandanee Soornack s’est ravisée. L’activiste rouge avait, par le biais de son homme de loi, logé un «main case» contre La Sentinelle et Le Mauricien, les deux groupes de presse, sur lesquels pesait aussi un ordre intérimaire interdisant la publication de toute information ayant trait à sa vie privée. Et, ce mardi 25 février, elle s’est rétractée en cour.

«J’ai reçu des instructions de ma cliente pour arrêter toutes les procédures, main case et appel. Elle est traumatisée par les allégations et publications faites à son encontre. Sa famille et elle en ont trop souffert», explique Yousuf Mohamed, l’homme de loi de Nandanee Soornack.

Pour rappel, Nandanee Soornack avait dans un premier temps demandé  qu’un «gagging order» soit émis contre les deux groupes de presse. Ordre qui avait été levé par le juge Balancy, qui avait uniquement recommandé à La Sentinelle et Le Mauricien de ne rien publier au sujet du plus jeune enfant de l’activiste rouge, une fillette de trois ans et demi.

Toutefois, alors que la Cour suprême s’apprêtait à rendre un jugement sur l’ordre intérimaire d’interdiction lié à la vie privée de Nandanee Soornack, elle avait logé le «main case» réclamant une interdiction permanente contre la presse.