Elle a été au coeur de la culture depuis six décennies. L’Union Tamoule de Maurice célèbre son 60e anniversaire. C’est grâce aux efforts de Permal Soondron que l’Union Tamoule a vu le jour le 1er avril 1953.

Cette association a oeuvré pour promouvoir la culture, la langue et l’art dravidiens. Une série d’activités sera organisée dans le cadre de cet évènement. Pour son jubilé d’argent, l’association va lancer un recueil de poème de Subramanian Bharathiyar (1882–1921), célèbre auteur, poète et journaliste indien. L’ouvrage a été traduit en anglais et en français par Soopaya Pyeneeandee.

«Après 60 ans d’existence, nous voulons être encore plus proches des gens et oeuvrer pour un avenir meilleur de tout un chacun et d’être unis dans la diversité», Ganessen Annavee, président de l’Union Tamoule.

Pour valoriser les danses du Sud de l’Inde, une compétition démarrera en juillet comprenant trois types de danses : kummi, kolattam et folklorique.

Trois catégories d’âge peuvent y participer notamment ceux âgés de 5 à 10 ans, 10 à 18 ans et les plus de 18 ans. En août, les dames de l’association organiseront un défilé de mode et un salon culinaire qui ne manquera pas de mettre l’eau à la bouche de ceux appréciant les saveurs orientales. Dans le cadre de ses 60 ans d’existence, l’association lancera aussi son nouveau site web et mettra sur pied une conférence ayant pour thème, Jeunes et avenir.

En début d’année, l’Union Tamoule, a organisé la venue chez nous de Swaminathan Sankararaman, chanteur de musique carnatique. Il a donné plusieurs représentations à travers l’île. Un artiste qui grâce à sa voix a charmé hommes et Dieu.

Par le passé l’association a permis aux Mauriciens de découvrir des artistes talentueux. Nous avons eu l’occasion d’entendre un saxophoniste de musique carnatique. E. R Janardhan Jannardhan a produit une sonorité nouvelle à nos oreilles.

Après avoir connu ses heures de gloire, au fil des ans, l’association a quelque peu perdu de son impulsion. Ganessen Annavee veut donner un nouvel élan au groupe. «Nous avons 45 branches à travers l’île et nous voulons les réorganiser.Les branches doivent devenir plus vivantes dans les quartiers. Nous espérons aussi que les jeunes participeront davantage aux activités», explique Ganessen Annavee (photo).