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Gary Lam Po Tang soupçonné d’être le commanditaire du meurtre de sa femme

29 octobre 2010, 00:00

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Gary Lam Po Tang soupçonné d’être le commanditaire du meurtre de sa femme

Gary Lam Po Tang, l’époux de d’Hélène Lam Po Tang, assassinée à son domicile, le 13 octobre dernier, comparaîtra en cour ce matin. Il a été arrêté et il est soupçonné d’être le commanditaire du meurtre de sa femme.

Rebondissement dans l’enquête sur le meurtre d’Hélène Lam Po Tang, à Baie-du- Tombeau. Sanjiv Nunkoo, un des employés de l’époux de la victime, aurait expliqué aux enquêteurs que son patron  avait commandité le meurtre d’Hélène Lam Po Tang.

Gary Lam Po Tang était, lui-même, en voyage d’affaires en Chine au moment du crime. L’industriel a été arrêté dans la soirée d’hier par la Major Crime Investigation Team (MCIT). Il devait aux alentours de 00h30 quand la police a procédé  à une reconstitution des faits à Baie-du-Tombeau.

Sanjiv Nunkoo et Gary Lam Po Tang comparaissent en cour de Port-Louis ce matin. Gary Lam Po Tang a été emmené au bureau de la MCIT à , Curepipe afin d’y être interrogé. Selon les premiers éléments disponibles, il est soupçonné  d’avoir commandité le meurtre de sa femme. A 23 heures hier, peu de détails filtraient sur l’interrogatoire de Gary Lam Po Tang.

La police avait  interpellé Sanjiv Nunkoo sur son lieu de travail. Il a été soumis à un interrogatoire serré. La MCIT, la CID de Port- Louis-Nord et le National Crime Intelligence Service travaillent en collaboration sur cette affaire.

L’enquête est menée par le chef inspecteur Dieudonné Gérard, l’inspecteur Ranjit Jokhoo sous la direction du surintendant Yousoof Soopun de la MCIT.

Hélène Lam Po Tang, 61 ans, a reçu 25 coups d’armes différentes le 13 octobre. Elle avait été retrouvée dans une mare de sang,  à son domicile, sis à l’avenue des Roses, morcellement Swan, Baie-du- Tombeau. Le corps de la victime a été découvert le 15 octobre par sa soeur et son beau-frère, venus la chercher pour son rendez-vous médical.

Dès le début de l’enquête, la police a privilégié la thèse d’un acte de vengeance ou d’un meurtre planifié. L’absence d’effraction, de traces de lutte ou de vol laissaient supposer que la victime connaissait son ou ses agresseurs.

Et un voisin a déclaré qu’un incendie avait éclaté il y a quelque temps, à l’arrière de la maison de la victime, un coin d’ordinaire jonché d’arbustes et de plantes, qui rendaient visiblement l’accès à la maison plus difficile.

Se basant sur le rapport d’autopsie pratiquée par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du département médico-légal, les limiers de la police s’accordent à dire que la victime a été assaillie par plus d’une personne.

Deux suspects ont été interpellés dans le sillage de cette enquête. Il s’agit de Louis Christian Pasnin, libéré après avoir fourni une caution, et un maçon de 25 ans. L’arrestation de ce dernier fait suite à une série d’interrogatoires menés auprès des ouvriers qui travaillaient sur un chantier de construction non loin du domicile d’Hélène Lam Po Tang. Les policiers s’étaient  par ailleurs intéressés aux fréquentations de la victime et de son mari. Ils avaient aussi cherché à savoir si elle avait eu maille à partir avec un des employés de son époux.

Vel MOONIEN