Le ministre Shakeel Mohamed a, lors de la 100ème session de la conférence du Bureau International du Travail (BIT), à Genève le 10 juin, lancé un appel afin que tous les gouvernements se réunissent et discutent du sort des travailleurs étrangers qui se retrouvent en mauvaise posture.

Lors de la Conférence internationale du Travail, le ministre du Travail, des relations industriels et de l’emploi, Shakeel Mohamed, a relaté les différents évènements qui ont récemment marqué le pays. Le tripartisme qui a été introduit et la mort des onze travailleurs bangladais le 12 janvier dans un terrible accident de la route à St Julien, ont également été mentionnés dans son discours.

Le tripartisme, un programme visant à régler les conflits d’une entreprise en interne, a été introduit le 17 mai dernier. Shakeel Mohamed a aussi fait ressortir tout récemment, que des réformes sur le dialogue et le tripartisme ont été mises en place pour apporter des changements. Le ministre a aussi avancé qu’un forum de tripartisme national, réunissant des représentants du gouvernement, les employés et les employeurs, a été mis sur place afin de discuter et trouver des solutions.

Shakeel Mohammed a aussi rappelé que de nouvelles lois visant à protéger les travailleurs étrangers ont été amendées. Des cours d’orientation obligatoires afin que les travailleurs étrangers ne soient pas manipulés par leurs agents recruteurs et leurs employeurs ainsi qu’une connaissance de la loi du travail à Maurice sont également nécessaires, selon Shakeel Mohamed.

Le ministre du Travail a aussi fait un rappel de l’accident de la route à St Julien qui avait causé la mort de onze travailleurs bangladais. Il a parlé de la solidarité des Mauriciens qui ont contribué pour apporter leur aide aux familles éplorées. Shakeel Mohammed a tenu à souligner que les travailleurs étrangers sont d’une grande aide à l’économie mauricienne.

Il a tenu à exprimer son incompréhension quant au sort des travailleurs étrangers qui vont dans des pays tels que l’Afrique du Nord et le monde arabe. Des innocents qui dépensent une grosse somme d’argent afin de trouver un travail décent pour nourrir leurs familles. « Ils finissent par se retrouver dans des situations drastiques sans emploi », a-t-il fait ressortir.