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Georges Ah Yan annonce un recensement de bâtiments illégaux sur d’autres plages publiques
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Georges Ah Yan annonce un recensement de bâtiments illégaux sur d’autres plages publiques
La Plateforme pour sauver la plage de Mont-Choisy aurait reçu plusieurs appels d’habitants d’autres régions côtières de l’île, qui avancent que des bâtiments commerciaux sont annoncés ou sont déjà en construction sur d’autres plages publiques. La plateforme compte donc entamer une tournée des plages publiques du pays avant d’alerter, éventuellement, les autorités.
«Plusieurs personnes m’ont contacté pour m’informer que sur d’autres plages publiques, des bâtiments commerciaux se sont développés, sans planification. Ces développements vont à l’encontre du projet Maurice Ile Durable (MID), car ils diminuent l’espace disponible pour les gens sur la plage. Cela représente une privatisation de lieux publics», déclare Georges Ah Yan, porte-parole de la plateforme pour sauver la plage de Mont-Choisy.
«Dans les jours à venir, nous commencerons à recenser tous ces développements côtiers illégaux et qui vont à l’encontre du projet MID. Nous irons vérifier sur place», poursuit-il. Georges Ah-Yan soutient que suite à ce recensement, la plateforme mettra les autorités au courant des résultats.
«Il faut que les autorités prennent davantage de précautions avant d’allouer des ‘trade licences’ et des ‘development permits’. Dans le cas où des bâtiments sont déjà construction sur des plages, nous suggérons aux autorités de les utiliser pour le bien-être des citoyens», ajoute-t-il.
La plateforme a d’ailleurs fait de telles propositions au ministère des Terres et du Logement concernant la construction d’un restaurant sur la plage de Mont-Choisy.
«Le mal est déjà fait. 70 à 80% des locaux sont déjà construits. A ce stade, si le reste de la construction est abandonné, ces locaux inachevés seront un ‘eye sore’. Ils pourront aussi devenir un refuge pour des personnes douteuses. Cela causera énormément de tort à la plage de Mont-Choisy», explique le porte-parole de la Plateforme pour sauver la plage de Mont-Choisy.
«C’est pour ces raisons que nous avons proposé aux autorités de terminer les locaux, et ensuite les utiliser pour y installer des bureaux pour la police, les garde-côtes et un service de premiers soins – ce qui seront utiles pour les gens qui fréquentent la plage de Mont-Choisy», affirme George Ah Yan.
Celui-ci confie que le ministre des Terres et du Logement aurait bien accueilli cette idée lors de sa rencontre avec la Plateforme pour sauver la plage de Mont-Choisy, la semaine dernière.
Concernant la décision du State Law Office (SLO) qui donne gain de cause au ministère des Terres et du Logement en jugeant que la construction d’un restaurant sur la plage de Mont-Choisy est illégale, Georges Ah Yan estime que «la justice a primé la démocratie est sortie gagnante».
Pour rappel, la Plateforme pour sauver la plage de Mont-Choisy comprend des beach hawkers de Mont-Choisy, des habitants de la région, dont Trou-aux-Biches et Grand-Baie ainsi que des écologistes, des travailleurs sociaux et des syndicalistes.
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