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Glenn Arekion : de la découverte de la spiritualité à la création d’une église aux USA

3 juin 2012, 00:00

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Glenn Arekion : de la découverte de la spiritualité à la création d’une église aux USA

C’est à l’âge de 14 ans que Glenn Arekion quitte Maurice pour s’installer en Angleterre. Sa rencontre avec des personnes partageant le même intérêt spirituel que lui a transformé sa vie au point qu’il décide de consacrer sa vie à partager ce qui a constitué une voie de bonheur pour lui.

Lorsqu’ils sont confrontés à la réalité de l’étranger, certains de nos compatriotes découvrent que loin d’avoir été un handicap, leur insularité leur a fourni des raisons de faire ce qu’ils n’auraient sans doute jamais pu réaliser dans leur pays d’origine.

Glenn Arekion est de ceux-là. « Nous Mauriciens, nous subissions les effets inavoués d’une forme de complexe par rapport à l’étranger. Ce phénomène se manifeste de la façon suivante : face aux défis que représente la confrontation avec la réalité de l’étranger, nous avons tendance à nous replier sur nous-mêmes en nous disant : ce n’est pas fait pour moi, je ne peux pas. Il faut combattre un tel sentiment. Car il risque de vous empêcher d’atteindre des objectifs à votre portée et de vous faire rater des occasions uniques ».

Glenn Arekion est un des rares sinon l’unique Mauricien ayant tenté sa chance dans un domaine où il existe une farouche compétition aux Etats-Unis. Il s’agit du domaine religieux. Les pratiques religieuses occupent une place importante dans la vie de nombreux Américains. Les groupuscules ou les dénominations religieuses poussent comme des champignons. Et il faut un sacré tempérament pour oser s’y investir.

Glenn est aujourd’hui un chef spirituel. Il est à la tête du Faithlift International Church dans l’Etat de Kentucky, à Louisville. Sa femme Rosana, anglaise d’origine italienne, l’aide dans l’administration de l’église. Il est père de trois enfants, Lisa, 17 ans, Ethan, 14 ans, et Jodie 6 ans.

Le Faithlift International Church dispose respectivement d’une branche à Edmonton, Londres, à Calabar, Nigeria et à l’Albion Dock, Port-Louis.

Comment Glenn est arrivé à s’engager dans le religieux au point de consacrer sa vie à délivrer des messages dans son église, sur des chaînes de télévision qui arrosent les Etats-Unis, certains pays d’Europe et d’Afrique et à donner des conférences dans plusieurs pays du monde ?

« Je suis né à Maurice. J’avais commencé mes études au collège St Mary’s. Je suis détenteur d’un Master Degree du Dr Robb Thompson’s International College d’excellence en théologie et un doctorat en du Destiny College, en Floride, dans le même domaine. Je me rappelle mes amis de classe. Mais puisque nous n’avons eu maintenu les contacts, il m’est difficile de me souvenir d’eux. J’ai quitté Maurice à l’âge de 14 ans. J’ai donc grandi en Angleterre. J’avais toujours eu un faible pour tout ce qui se rapporte au religieux. J’ai croisé des gens qui partageaient le même intérêt que moi et qui trouvaient leur bonheur dans la Bible. ».

Depuis, il y a eu comme une sorte de bouleversement dans son existence, nous dit-il. « Une relation intime s’est développée entre moi et la Bible au point que je n’envisage pas ma vie sans m’appuyer sur des principes issus des enseignements de la Bible. Ce sont des lois établies qui ne changeront pas mais qui ont la capacité de transformer une vie d’homme. J’ai été tellement comblé que je me suis dit que je n’ai pas le droit de garder tout cela pour moi. C’est ce qui me pousse à aller partager ce que j’ai de plus précieux en moi c’est-à-dire d’emprunter une voie qui d’après mon expérience personnelle permet à l’homme de connaître le succès. »

Glenn Arekion est l’auteur de plusieurs livres. Le dernier est intitulé Exposing and overcoming barreness. Cet ouvrage sur l’infertilité sera officiellement présenté lors de son prochain déplacement à Maurice.

Il vient régulièrement à Maurice. Il rentre au pays cette semaine. La semaine dernière, il se trouvait au Nigeria pour animer des conférences devant des foules estimées à chacune de ses sorties à plus de 15 000 personnes.