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Grève des ouvriers bangladais : montée de violence à La Tour Koenig
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Grève des ouvriers bangladais : montée de violence à La Tour Koenig
Jets de pierres, vandalisme, violence… La tension est montée d’un cran ce soir mardi 3 septembre à la Tour Koenig dans les locaux de l’usine Real Garments. A tel point que la police a été appelée en renfort.
C’est une grève qui a viré à l’affrontement ce mardi 3 septembre. Après une manifestation ce matin au Jardin de la compagnie, les ouvriers en grève sont retournés dans les locaux de l’usine Real Garments. Sauf que la police leur interdisait l’accès. La tension est par la suite montée d’un cran. Une bagarre a éclaté entre les ouvriers du même groupe, d’autres s’en sont pris aux forces de l’ordre mandés en renfort. Un photographe de l’express a également été blessé suivant ces affrontements.
Selon les derniers recoupements, les ouvriers ont même mis le feu sur un terrain jouxtant l’usine. Ils ont aussi lancé des pierres sur les officiers de police et se sont mis à saccager leur dortoir. Des officiers du ministère du Travail se trouvaient également dans les locaux de l’usine au moment où la tension est montée d’un cran.
Est-ce une situation qui découle des menaces de déportation du ministère Shakeel Mohamed si ces ouvriers ne mettaient pas fin à leur mouvement de grève ? Non, laissait entendre le syndicaliste Ally Beegun. Car, souligne-t-il, les ouvriers sont déterminés à poursuivre leur mouvement de grève.
Un peu plus tôt ce matin, le syndicaliste demandait au ministre Mohamed de ne pas les expulser du pays. Car «une telle action va envenimer la situation et les choses risquent de s’empirer».
Le syndicaliste Ally Beegun souligne que les Bangladais veulent des éclaircissements sur la réduction d’environ 50 % de leurs salaires pour le mois d’août et des garanties concernant leurs conditions d’hébergement et la qualité de la nourriture qui est en fait préparée par un cuisinier bangladais.
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