Face à la pandémie de la grippe A H1N1 qui sévit actuellement, certains organisateurs de soirées ont décidé de renvoyer leurs soirées.

Ainsi la discothèque Pacha de Grande-Rivière a choisi de cesser ses activités jusqu’à ce que la situation s’améliore.
Prendre ses responsabilités. C’est ainsi que la discothèque Pacha et les organisateurs de soirées les Hippies décrivent leur démarche. Pour eux, c’est la santé des clients qui est primordiale. «Nous aurions pu aller de l’avant avec notre soirée du 5 septembre à la Bâtisse du Suffren. Mais, nous n’avons pas voulu prendre de risque avec la grippe A qui sévit dehors», explique Jérôme Elie des Hippies. C’est le même son de cloche du côté de la discothèque le Pacha. «La santé des clients passe avant tout. Nous rouvrirons quand il n’y aura plus de risques. Nous espérons que les autres discothèques de l’île emboîtent le pas», explique la direction du club.

Mais ce n’est pas uniquement la santé des clients qui compte, même si la décision de tout annuler est noble. En effet, les discothèques et les soirées risquent de subir les effets de cette pandémie, surtout qu’un sentiment de panique s’est installé au sein de la population.

Les gens se rendront de moins en moins en discothèques, qui sont des endroits confinés et propices à la propagation du virus, et éviteront les lieux bondés. «Nous avons sondé le marché et beaucoup de gens sont paniqués à l’idée de se retrouver dans des lieux bondés», explique Jérôme Elie.

De son côté, le vice-Premier ministre et ministre du Tourisme, Xavier Luc Duval,  recommande à la population de suivre à la lettre le communiqué du ministère de la Santé. Cependant, «c’est aux personnes d’éviter de se retrouver dans les lieux bondés pour éviter la propagation», explique le ministre.

Par conséquent, le monde de la nuit, les restaurants, les lieux hautement fréquentés par le public, seront directement affectés par cette pandémie. Tant que le risque de contamination sera présent, les gens éviteront de s’y rendre. Et cette situation risque de mettre en péril ou de tuer plusieurs commerces.

D’autres discothèques et organisateurs de soirées maintiennent, par contre, leurs activités. Aussi longtemps que le public répond présent…