Cinq premiers cas de choléra ont été signalés à Port-au-Prince, la capitale haïtienne, renforçant les craintes d''''une propagation de l''épidémie dans les camps où s''entassent les rescapés du tremblement de terre du 12 janvier. 

Les foyers d''infection de l''épidémie, qui a déjà fait 220 morts, sont jusqu''à présent concentrés dans le centre du pays, en Artibonite et dans la région du Plateau central, au nord de la capitale.

Les  cinq cas confirmés à Port-au-Prince auraient contracté la maladie dans la région de l''Artibonite, au nord de la capitale, mais n''auraient développé les symptômes qu''une fois arrivés à Port-au-Prince. Il ne s''agit pas d''un nouveau foyer d''infection, selon les autorités sanitaires du pays.  L''objectif des autorités haïtiennes et des organisations humanitaires est de contenir l''épidémie pour éviter qu''elle gagne Port-au-Prince, où les camps de réfugiés abritent quelque 1,3 million de sans-abri dans des conditions d''hygiène déplorables. Les mesures de prévention et de surveillance dans ces camps ont d’ailleurs été renforcées.

Le choléra provoque une forte déshydratation et peut tuer en quelques heures. Il peut toutefois être combattu facilement avec des sels de réhydratation ou des mélanges d''eau, de sucre et de sel.