Hans Brasse, 30 ans bientôt, est aux commandes du 32^e Tour de l’île Maurice cycliste. C’est la première fois, en effet, qu’il porte le titre de directeur de course et assume d’aussi importantes responsabilités. Lui qui a été tour à tour administrateur de club, coureur et commissaire, relève un nouveau défi avec le même calme qu’il incarne.

« J’évolue dans le monde du cyclisme depuis plusieurs années. J’ai été dirigeant, j’ai monté en catégorie 3, - j’ai arrêté en raison de mes études mais j’ai repris depuis quatre ans -, et j’ai exercé les fonctions de commissaire pendant sept ans »,confie Hans Brasse qui est membre aujourd’hui du Péreybère Sports Club après avoir intégré à ses débuts dans le cyclisme à 17 ans le Vélo Club de Pamplemousses.

Le temps de ce 32^e Tour, il sera le chef des commissaires. « Je remercie le comité organisateur pour la confiance placée en moi. C’est une très grosse responsabilité qui est partagée avec l’équipe des commissaires composée de Catherine Victoire et de Gaël de Coriolis qui m’assistent depuis le début de cette épreuve », ajoute-t-il.

Hans Brasse a beaucoup appris de ces années passées en compagnie de ceux qui ont été comme lui commissaires de course. « J’ai appris des anciens tels que Jean-François Camoin, Catherine Victoire, qui a été directrice de course durant les deux années précédentes, et Philippe Danré. Quand j’ai débuté à ce poste, j’étais assistant-commissaire aux côtés de Philippe Danré », se souvient-il. Le directeur de course, observe-t-il, « prend en main le Tour du début à la fin, du premier briefing à la remise des prix finale dimanche soir ».

Notre interlocuteur estime que cette 32^e édition donne lieu à « un beau Tour » comparativement aux années passées. Il remercie pour cela les membres de la commission technique qui ont conçu un tracé susceptible « d’aider les coureurs locaux et étrangers à avoir une meilleure préparation ».

« Le Tour est légèrement plus dur cette année. Il y a des changements dans les étapes de samedi et dimanche par rapport aux années précédentes. Nous nous étions habitués à ce que la dernière étape se dispute sur le circuit d’Ebène et prenne fin au Plaza. Cette année, le Tour s’achève par une course en ligne avec au menu les cols de Chamarel et Plaine Champagne. La course de ce fait est plus ouverte. Jusqu’ici, le vainqueur samedi, remportait le Tour le lendemain »,analyse-t-il.

Han Brasse espère qu’il y aura plus d’équipes étrangères l’année prochaine. Mais qu’à cela ne tienne, « le spectacle est là », assure-t-il. « On a pu le voir mercredi », affirme-t-il. Pour lui toutefois, le volume de travail ne diminue pas, qu’il ait 58 coureurs à gérer, comme c’est le cas cette année, ou un plus grand nombre. Les responsabilités sont les mêmes.

Hans Brasse avait 22 ans quand il occupa pour la première fois le poste d’assistant-commissaire. Le temps de l’apprentissage est terminé. Il met aujourd’hui « l’expérience du terrain » au service d’une des plus belles compétitions sportives organisées tous les ans sur le sol mauricien.