C’était la fin d’un calvaire, long de plus de six ans, pour Jacques Maunick hier. L’ancien directeur de la radio à la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC) a été déclaré noncoupable à l’issue du procès pour harcèlement sexuel. La victime alléguée : Valérie Kallee, une journaliste de la MBC.

C’est vers 11 heures hier que le jugement a été rendu par le magistrat Jean Michel Ah-Sen au tribunal de Curepipe. Jacques Maunick s’est abstenu de tout commentaire. Selon son homme de loi, Me Ivan Collendavelloo, une copie du jugement lui sera soumise ultérieurement.

Les faits remontent au 1er février 2004. Une allégation de harcèlement sexuel est consignée au poste de police de Curepipe par Valérie Kallee.

Cette dernière l’accuse de l’avoir harcelée durant les trois mois précédents. Cinq autres journalistes de la MBC confirment ces allégations. Du côté de l’accusé, on évoque la thèse d’un complot pour que son contrat ne soit pas renouvelé.

Le 5 février 2004, la direction de la MBC informe Jacques Maunick qu’il sera en congé jusqu’à la fin de l’enquête. Il est arrêté le 6 février et interrogé le lendemain au poste de police de Curepipe et comparait en cour devant la magistrate Asha Devi Ramano. L’affaire a été entendue plus d’une vingtaine de fois en l’espace de six ans et demi.

J. D.