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Hotline de la police : Les dénonciations pleuvent
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Hotline de la police : Les dénonciations pleuvent
Déjà un bilan positif moins d’une semaine après le lancement de la nouvelle hotline de la police, le 148. Grâce à Crimestoppers, le commerce illégal d’un boutiquier Montagne-Longue a fermé ses portes. Le propriétaire de la boutique se trouve actuellement sous le coup d’une inculpation de «Trade without licence».
Autre dénonciation : celle d’un cas de maltraitance allégué à Triolet. Qu’aucun habitants n’osait rapporter à la police pour des raisons de sécurité. La police a ainsi référé l’affaire à la Police Family Protection unit et au Child Development Unit.
Ce qui encourage davantage le public : le fait que ces dénonciations soient anonymes. «On ne leur demande pas leur nom. Leur numéro de téléphone n’apparaît nulle part, selon le système en place. Personne ne court le risque de devoir se présenter comme témoin devant un tribunal», explique Darmarajen Mooroogan, responsable de la cellule de communication des Casernes centrales.
Même si deux policiers en ont, pour leur part, fait un mauvais usage. Les constables Nuthoo et Bassoa avaient composé le 148 pour faire une fausse déclaration d’alerte à la bombe dans la discothèque Les Enfants Terribles dans le Nord. Et, hier, ils ont été arrêtés après qu’ils se sont constitués prisonniers au District Headquarter’s  de Piton. De là, ils ont été conduits au Central Criminal Investigation Department, qui a pris le relais pour  cette affaire.
Mais cette mauvaise expérience n’empêche pas la police d’être optimiste face aux cas à venir. «La police garde l’espoir qu’une personne vienne finalement, à travers un appel anonyme, communiquer des informations, sur l’agression mortelle de Nadine Dantier dans le village d’Albion ou  encore sur la disparition du jeune Ackmez Aumeer.» Autre atout du service : informer la police de la présence de suspects recherchés dans un village.
 
 
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