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HSC : malgré les erreurs de correction, le gouvernement réitère sa confiance à Cambridge

15 mars 2012, 00:00

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HSC : malgré les erreurs de correction, le gouvernement réitère sa confiance à Cambridge

Le ministre de l’Education s’est exprimé sur l’erreur commise par l’Université de Cambridge dans le questionnaire de chimie destiné aux élèves qui ont pris part aux examens de novembre 2011. Vasant Bunwaree s’est dit satisfait que l’université a accepté d’assumer ses responsabilités, et réitère de nouveau sa confiance envers l’institution.

L’erreur qu’a commise l’Université de Cambridge dans la correction du questionnaire de chimie, n’affecte en rien la confiance du gouvernement mauricien envers cette institution. C’est en tout cas ce qu’a déclaré le ministre de l’Education Vasant Bunwaree le mercredi 14 mars à Mahébourg, à l’issue d’une cérémonie qui réunissait les lauréats et les classés de la cuvée 2011/2012.

« Nous sommes satisfaits de savoir que l’Université de Cambridge a accepté de revoir sa position et admettre son erreur », a-t-il avancé. « Cambridge never errs, but Cambridge pays », a-t-il toutefois ironisé. A une question pour savoir si le gouvernement compte de nouveaux faires confiance à cette université pour la correction des épreuves, le ministre de l’Education a été des plus catégoriques : « Toujours ! »

Pour rappel, en admettant son erreur, Cambridge a permis à Chittesh Ramgobin un élève du collège Royal de Curepipe, initialement classé sixième, de passer à la cinquième place, ce qui lui a permis de devenir boursier de l’Etat. Sollicité pour une réaction, Chittesh Ramgobin considère que cette nouvelle situation constitue « un grand soulagement » pour ses parents.

Auparavant, lors de son intervention, Vasant Bunwaree s’est expliqué sur l’introduction des bourses additionnelles. Selon lui, cela va permettre à davantage d’étudiants d’en profiter. « Les examens de la HSC sont tellement compliqués qu’il suffit qu’un élève soit pénalisé d’un seul point pour ne pas être lauréat. Avec cette nouvelle politique, nous espérons que ceux appartenant au milieu modeste pourront en sortir gagnants », a-t-il ajouté.