Le nouvel hôpital de Flacq est confronté à bien de difficultés pour la mise en opération de son unité de cardiologie. Un manque de personnel et le manque d’équipements en sont les causes.

L’ouverture de l’unité de cardiologie de l’hôpital de Flacq, annoncée par les autorités depuis fin 2011, ne cesse d’être reportée. En raison, notamment, d’un manque de personnel, dont des charge nurses. Un cadre du ministère de la santé explique que la récente polémique autour des infirmières de cet établissement de santé y est pour quelque chose. En effet, sept charge nurses sont privées d’allocations depuis deux ans. « Le ministère ne veut pour le moment embaucher davantage de charge nurses tant que ces sept infirmières n’auront pas été rémunérées », explique-t-il.

L’une des autres raisons qui expliqueraient le retard que prend cette unité : le manque d’équipement,, dont des seringues électriques et un défibrillateur, entre autres.

A ce jour, l’hôpital de Flacq figure parmi les seuls hôpitaux à ne pas être équipés d’une unité cardiaque. Les patients souffrant de maladies cardiovasculaires qui se rendent à l’hôpital de Flacq sont généralement admis aux soins intensifs ou dans d’autres salles. « Ce qui n’est pas conforme aux normes. Un patient cardiaque doit avoir des soins spécifiques ainsi qu’un staff spécialisé. Or ce n’est pas le cas à l’hôpital de Flacq », nous explique un membre du conseil d’administration de l’hôpital.

Actuellement, l’hôpital Victoria, Candos, ou ceux du nord et de Rose-Belle sont les seuls à être équipés de cette unité spéciale. Celle de Candos est dotée d’un département pour les soins intensifs, ainsi que pour l’angiographie.

Sollicité pour une réaction le directeur de l’hôpital de Flacq soutient que l’ouverture de cette unité n’est qu’une question de temps, et confirme que pour l’instant tous les équipements ne sont pas encore disponibles pour permettre la mise en opération de cette unité.