L’hôpital Victoria prévoit d’injecter une grosse somme d’argent pour maintenir l’énergie en cas de panne, ainsi que pour le financement des salles destinées au traitement du cancer. Les travaux sont déjà en cours.

Aux grands maux les grands moyens. Suite à une panne d’électricité survenue le 28 mai dernier à l’hôpital de Candos, d’une durée de près d’une heure, et qui avait, par la même occasion, paralysé l’unité d’urgences ainsi que le département de la radiographie, la direction a décidé de prendre les taureaux par les cornes. « Nous sommes en train de revoir notre réseau d’énergie », nous informe un haut cadre de l’hôpital Victoria de Candos.

L’achat d’ampoules rechargeables (emergency light), ainsi que des services de maintenance plus réguliers, « lors de la panne d’électricité qui s’était produite le 28 mai dernier, certaines unités de l’hôpital se sont retrouvées paralysées parce qu’un de nos six générateurs nous avait lâché, nous ne pouvons tolérer de telles choses dans un service tel que la santé, lorsqu’il s’agit de la santé des gens on ne plaisante pas », poursuit notre interlocuteur.

Etant le seul centre hospitalier à offrir des services de chimiothérapie aux patients, l’hôpital compte, par ailleurs, mettre les bouchées doubles pour garantir un meilleur service aux patients atteints de cancer, « le nombre de patients cancéreux ne fait qu’accroître. Nous accueillons plus d’une cinquantaine de patients quotidiennement, nous avons ainsi décidé de renforcir nos services », annonce-t-on. L’achat supplémentaire d’appareils pour le dépistage du cancer de sein, ainsi que l’installation de salles de chimio supplémentaires devraient se concrétiser incessamment, nous confie-t-on.

« La chimio étant un traitement très éprouvant, nous voulons assurer aux patients une atmosphère confortable », avance ce haut responsable. « Chaque salle comprendra une moyenne de vingt lits, de nouvelles salles d’attentes seront également identifiées », nous annonce-t-on.