« Des Bangladaises se prostituent dans sa maison. » C’est ce qu’allèguent certains habitants des rues Riverlane et Robinson, à Curepipe, au sujet de la propriété de leur voisin, Wakhil Akbar Hossenally. Irrité par le va-etvient incessant d’ouvriers étrangers chez lui, ils ont alerté la police, qui, lors d’un raid, y a découvert trois couples bangladais.

Néanmoins, la police n’a pu établir qu’il y a prostitution et a uniquement arrêté le propriétaire.

Il est provisoirement accusé de « carrying a tourism enterprise without licence » . C’est aux alentours de midi, dimanche dernier, que l’équipe de la Central Divisional Support Unit, menée par l’inspecteur Govinden Thondee, a perquisitionné le domicile de Wakhil Akbar Hossenally. Ils y ont été dépêchés suite à une série de plaintes reçues au bureau du commissaire de police, Dhun Iswur Rampersad.

Sur place, les policiers ont surpris trois couples bangladais dans trois chambres différentes. Interrogés, ces derniers ont avoué qu’ils venaient dans cette maison pour passer du bon temps.

Le propriétaire des lieux, un marchand de légumes de 46 ans qui habite Camp-Caval, Curepipe, a, lui, expliqué qu’il louait les chambres à Rs 300. Et que ces couples y venaient du samedi après-midi jusqu’au dimanche.

Wakhil Akbar Hossenally a comparu au tribunal de Curepipe lundi et a été libéré après avoir payé une caution de Rs 5 000.

V.A.