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Il réconforte une veuve puis la dépouille de Rs 2 millions

22 juillet 2013, 11:48

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Il réconforte une veuve puis la dépouille de Rs 2 millions
Il  a débarqué chez elle six jours après le décès de son mari… Et cette veuve éplorée, âgée de 58 ans, a bu les paroles de cet homme de 55 ans, qui disait être ingénieur et un ami de son défunt époux. 
 
De fil en aiguille, l’homme l’aurait réconfortée, promis monts et merveilles, et même le mariage. Cela six jours après la mort de son mari. Résultat des courses : c’est son compte en banque qui a souffert, après que le bellâtre l’a dépouillée de Rs 2 millions. La victime, âgée de 58 ans, a porté plainte à la police de Curepipe mercredi. Une enquête sur fond de swindling a été initiée. 
 
«Je n’ai toujours pas récupéré mon argent», déplore la veuve. Elle confie que cet argent provient des économies amassées par son défunt mari qui était architecte. Selon elle, «l’ingénieur » s’est présenté devant sa porte pour la première fois en juillet 2012 pour lui «présenter ses sympathies». Il affirmait qu’il habitait Quatre-Bornes et lui aurait donné un faux nom. 
 
Après cette visite, l’homme se serait mis à lui téléphoner et à lui envoyer des sms pour «prendre de ses nouvelles», poursuit la victime. Très vite, l’«ingénieur» aurait réussi à gagner son coeur, avoue-t-elle. 
 
Vient ensuite la demande en mariage. La veuve, qui n’a pas d’enfants, demeurait confuse sur la décision à prendre face à cette demande aussi brusque qu’inattendue. Elle craignait également, dit-elle, la réaction de ses beaux-parents. Du coup, «on ne se rencontrait pas. Notre relation se cantonnait essentiellement aux appels téléphoniques et aux SMS». 
 
Mais tenace, son soupirant ne baissait pas les bras et l’inondait de déclarations d’amour. «Il m’a dit qu’il allait acheter une maison à Curepipe», se remémore la victime. Toutefois, malgré les incertitudes, elle lui aurait remis Rs 2 millions, en plusieurs tranches. «La seule fois où on est sortis ensemble, c’était pour se rendre à la banque en décembre», explique-t-elle. Après cela, les sms et les coups de fil de l’amoureux se faisaient de plus en plus rares. «Des fois, il ne répondait pas à mes appels. Les doutes ont alors commencé à s’installer dans ma tête…»
 
Angoissée, la quinquagénaire décide alors de mener son enquête. A sa grande stupeur, elle découvre que l’homme qu’elle croyait connaître n’est pas ce qu’il prétend. Il n’exerce pas la profession d’ingénieur et lui aurait donné un faux nom et une adresse fictive. 
 
«Il m’appelle toujours, uniquement pour me dire ce qu’il pense et il raccroche avant même que je ne puisse prononcer un mot», soutient-elle. Il l’inonderait également de reproches, arguant qu’elle ne serait pas assez attentionnée envers lui. Le pseudo-ingénieur continuerait également à lui déclarer sa flamme. Sauf que le projet concernant leur nid d’amour n’a jamais vu le jour.