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Il y a le foot, encore le foot et…
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Il y a le foot, encore le foot et…
C’est incroyable de voir à quel point ces sports, qui n’ont malheureusement pas le statut de sport olympique, restent trop souvent aux oubliettes à Maurice.
C’est toujours le football qui vole la vedette dans notre île, alors que d’autres disciplines nous offrent une place au sein du gratin mondial.
On ne peut qu’être offusqués de voir à quel point les autorités mauriciennes se plient en quatre pour trouver un DTN pour le football. Promesse de campagne électorale, semble-t-il. Alors que pendant ce temps, d’autres disciplines, qui ont déjà fait leur preuve, n’arrivent pas à occuper la scène.
C’est d’ailleurs ces disciplines ignorées, voire complètement oubliées, qui tiennent la promesse d’un destin d’exception. C’est d’elles que viennent toujours les consécrations d’envergure planétaire. Le football mauricien, lui, piétine, patauge même, et a du mal à convaincre. Mais il reste quand même le chouchou des autorités…
C’est dommage, mais il y a un véritable déséquilibre dans le traitement de ces sports non-olympiques. C’est ridicule de voir toute cette agitation pour trouver un DTN pour le football mauricien, afin que cette discipline retrouve une certaine noblesse à l’échelle indianocéanique, alors que de jeunes tireurs, à l’image de Fabrice Bauluck ou encore de James Agathe, sans véritable soutien des autorités se livrent à une quête beaucoup plus réaliste et plus prestigieuse dans une certaine indifférence.
C’est frustrant! C’est un véritable sentiment d’injustice et d’impuissance qui se dégage quand on est témoin de cela. Mais que faire? Comment enfin détruire ces préjugés? Est-ce un combat vain? Albert Einstein disait qu’il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé. Hélas, il est dans le vrai. Cela donne, d’ailleurs, froid dans le dos, car on risque fort d’être ghettoïsé, de rester dans une certaine excellence indianocéanique alors que le monde nous tend les bras.
Tout cela pour dire qu’on crache sur des titres mondiaux dans des disciplines anonymes pour récolter une victoire en finale de football aux Jeux des îles de l’océan Indien, tout ça motivé par la stupide raison que c’est le sport roi.
C’est vrai que l’ambition du football, à long terme, est de conquérir l’Afrique. Mais pourquoi persister dans cette voie alors que le sacre mondial en kick-boxing, par exemple, est, lui, bien palpable. Il ne suffit que d’un rien pour y parvenir… Est-ce le prix à payer: faire fi d’un sacre mondial en kick-boxing, par exemple, pour pouvoir enfin exister en football à l’échelle du continent africain?
Les autorités mauriciennes jouent à la roulette russe, simplement parce qu’elles sont aveuglées par des préceptes qui datent de temps immémoriaux. Quand est-ce qu’enfin, il n’y aura plus ce sport à deux vitesses à Maurice et que toutes les disciplines, olympiques ou pas, auront le même traitement et la même considération… J’ai bien peur que cela n’arrive jamais!
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