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Incendie à Belle-Terre : Harish Boodhoo souhaite que le dossier soit confié au DPP

29 février 2012, 00:00

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Incendie à Belle-Terre : Harish Boodhoo souhaite que le dossier soit confié au DPP

Harish Boodhoo est revenu en long et en large sur l’incendie survenu à son domicile à Belle-Terre le 1er mars 2011. Lors d’une rencontre avec la presse à son domicile, il a lancé un appel au Premier ministre pour le dossier soit confié au Directeur des Poursuites Publiques (DPP).

« Où en est-on avec l’enquête policière sur l’incendie qui a éclaté à mon domicile l’année dernière ?». C’est la question que s’est posée Harish Boodhoo ce mercredi 29 février lors d’une conférence de presse à son domicile à Belle-Terre. Ce dernier considère que la police n’a pas fait son travail comme il se doit,. «C''''est-à-dire  dans l’honnêteté », a-t-il ajouté.  D’ailleurs, aucun haut gradé de la police n’a trouvé utile de se venir sur les lieux de l’incendie, a-t-il ajouté.  « Tout cela prouve le manque d’intérêt de la force policière pour  cette affaire », a-t-il avancé.

Harish Boodhoo a donc  formulé une requête au Premier ministre pour qu’il confie le dossier  au burau du Directeur des Poursuites Publiques (DPP), afin que la lumière soit faite une bonne fois pour toute. « Cependant, si Navin Ramgoolam accède à ma requête, il faut que le dossier soit référé personnellement à Satyajit Boolell, car il est réellement indépendant », a-t-il déclaré.

L’ancien vice Premier ministre  n’a pas manqué de critiquer le chef du gouvernement qui, selon lui, « empêche la force policière de faire son travail de manière indépendante ». Il a également reproché à Navin Ramgoolam d’avoir profité de son immunité parlementaire pour dire des faussetés à son sujet au parlement. « C’est tout à fait irresponsable de venir dire que c’est moi qui est responsable de cet incendie. En disant de telles choses, il a tout simplement voulu me discréditer », a-t-il souligné.

Harish Boodhoo dit également que Navin Ramgoolam lui fait beaucoup de tort. « Il souhaite m’isoler de tout le pays. Ceux qui viennent me rendre visite à la maison sont immédiatement interrogés par des agents de la NSS. Ainsi, ils veulent terroriser  les gens », a-t-il poursuivi.

L’ancien vice-premier ministre a également révélé qu’une fois que le Privy Council rendra son verdict concernant le gèle de l’amende  de Rs 10 000 qui a été payée par une tierce personne, il tiendra un meeting devant la cour suprême  afin de dénoncer « les travers du judiciaire et du système ». « Le pays a encore besoin de moi », a-t-il conclu.