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Industrie sucrière : le MSIRI redéfinit sa mission cinquante-neuf ans après sa création
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Industrie sucrière : le MSIRI redéfinit sa mission cinquante-neuf ans après sa création
Un nouveau plan d’action qui oscillera autour de quatre axes d’action définis par le comité Recherche et Développement du MSIRI. Le Pr Dhanjay Jhurry (à droite sur la photo) a présidé ce comité dans le contexte de la réforme de l’industrie mère.
Du pain sur la planche pour les techniciens du Mauritius Sugar Industry Research Institute (MSIRI). Ils ont été invités à rédiger un plan d’action pour cet institut de recherche dans le cadre de la réforme de l’industrie sucrière.
Les obligations de l’institut dans cette nouvelle configuration s’articuleront non seulement autour de la recherche mais autour du développement. Ce qui traduit la volonté et la détermination du comité Jhurry de s’assurer que l’institut s’engage dans des travaux de recherche qui ont des implications directes pour la communauté des opérateurs de l’industrie cannière.
Les activités du MSIRI relooké se feront autour de quatre principaux pôles définis dans un document intitulé Overview of re-engineering of MSIRI R & D thrust Il a été rédigé par le comité Recherche et Développement du MSIRI présidé par le Pr Dhanjay Jhurry. Il est basé à CBBR «Centre for Biomedical and Biomaterials research».
L’institut va, d’abord, devoir tenir compte des implications d’un mode de développement durable en recherchant des technologies compatibles avec les normes existantes en matière de protection de l’environnement. Il se dotera ensuite d’un département dont les travaux seront consacrés à l’analyse et au testing chimique et biochimique dans le souci d’élaborer un label pour les produits agricoles et sucriers.
Le MSIRI disposera également d’une unité qui sera chargée de la protection, de la gestion, de l’amélioration des produits agricoles et du développement de la biotechnologie.
Finalement, l’institut va devoir s’intéresser à l’agrobusiness. Ce qui implique, entre autres choses, la rédaction régulière de rapports sur l’évolution des marchés, la mise en exergue de l’existence de nouvelles opportunités d’investissement, la mise en place de programme de formation et l’établissement d’une structure pouvant identifier les possibilités de monter des projets dans le cadre d’une formule de partenariat à risques partagés.
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