La SPDC a-t-elle refusé tout accord à l’amiable avec lui ? En tout cas, Allan Wright affirme ne pas être au courant, mais «je compte bien aller en cour», confie-t-il à l’express ce mardi 3 septembre. Cela, dans le cadre de sa demande de dommages de Rs 20 millions après que sa femme et son fils sont mort suivant les inondations du 30 mars dernier.

Lors des inondations meurtrières du 30 mars, son épouse Sylvia et son fils Jeffrey, qui tenaient le snack Allana’s dans le «tunnel de la mort», ont péri noyés. Et Allan Wright estime que la State Property Development Company (SPDC) est directement responsable. D’où sa décision de lui réclamer des dommages de Rs 20 millions. Mais avant d’entamer des poursuites au civil, l’ancien maire de la ville lumière aurait, selon des sources, souhaitait un accord à l’amiable. Ce qui n’aurait pas abouti.

Contacté par l’express ce mardi 3 septembre, Allan Wright affirme cependant qu’il compte bel et bien aller en cour. Il explique qu’il a d’ailleurs été contacté par le Directeur des poursuites publiques vendredi 30 août dernier. Ce dernier lui a expliqué qu’il faudra qu’il attende que l’enquête policière sur ce dossier soit bouclée.

Fin août, Allan Wright avait également envoyé une lettre à la SPDC, à qui incombe la gestion du Port-Louis Waterfront. Il a fait part de sa crainte concernant une nouvelle montée des eaux dans le passage souterrain. Et, outre sa demande de dommages, a demandé la relocalisation de son snack.

Dans la foulée, il a réclamé un rapport de l’autopsie pratiquée sur sa femme et son fils, car dit-il, aucun rapport ne lui a été communiqué.