Le week-end du 9 et 10 janvier n’aura pas porté chance à cinq touristes venus à Maurice pour passer du bon temps.

Ils ont en commun le fait d’avoir été victimes de cambrioleurs. La police a ouvert une enquête et prend cette affaire très au sérieux.

Le 10 janvier, un touriste finnois de 51 ans a rapporté au poste de police de Grand-Gaube que des cambrioleurs ont forcé la porte de son appartement avant de prendre la fuite avec plusieurs objets de valeur. Selon sa déposition, la valeur des objets volés avoisine les Rs 200 000.

Le 9 janvier, l’appartement d’un touriste français de 35 ans est cambriolé à Mon Choisy. Les voleurs font main basse sur des objets personnels, dont la valeur est estimée à Rs 75 000. Les malfaiteurs ont pénétré dans l’appartement après avoir forcé une vitre.

Le même jour, une Anglaise rapporte au poste de police de Pointe aux Canonniers que Rs 20 000, en termes d’appareils électroniques, ont été volées dans son appartement situé dans un village côtier. Elle déclare ne pas comprendre comme cela a pu se produire alors que son domicile est équipé d’un service de gardiennage.

Toujours le 9 janvier, une autre touriste anglaise, logeant dans un bungalow à Pereybère, est victime d’un cambriolage. Les voleurs ont fait main basse sur Rs 138 000 de bijoux en or qui se trouvaient dans sa chambre à coucher. La police n’a pas décelé de trace d’effraction.

A Mon Choisy, une touriste sud-africaine de 24 ans a rapporté, le même jour, que plusieurs objets de valeurs avaient disparu de son bungalow. Le montant des biens volés s’élève à Rs 35 000.

Quatorze cas de vols sur touristes ont été enregistrés depuis le 2 janvier par la police, y compris les cinq cambriolages qui ont été commis durant le weekend. Dans la plupart de ces affaires, les victimes logeaient dans des bungalows ou des petits pensionnats situés dans le nord de l’île.

La police criminelle de Grand-Baie a été saisie de ces affaires. Selon les enquêteurs, la piste d’une bande organisée sévissant dans cette région n’est pas à écarter. Pour eux, c’est la piste qui s’avère la plus plausible pour le moment. «Les voleurs ont le même mode opératoire et ils connaissent bien les lieux de leurs méfaits. On suppose qu’ils observent bien leurs victimes avant de passer à l’acte», explique un officier de police proche de ces affaires.