Les vols à l’arraché deviennent de plus en plus fréquents. Quatre cas ont été rapportés à la police en moins de 24h. Et toutes les victimes ont déclaré que leurs agresseurs se déplaçaient à motocyclettes. Du côté des Casernes, ces vols sont pris très au sérieux.

Mardi 12 mai, 13h00. Une sexagénaire habitant Cité Kennedy, Quatre-Bornes, rapporte avoir été victime d’une agression à Moka aux alentours de 10h. Elle se trouvait sur la route adjacente du collège Le Bocage et ne se doutait pas que des voleurs l’avaient prise pour cible. Elle s’en est rendue compte au moment où deux individus à motos lui arrachent sa chaîne en or avant de prendre la fuite. La valeur du butin est estimé à Rs 5 000. La scène s’est déroulée si vite qu’elle n’a même pas eu le temps de réaliser ce qui s’était produit.

Mardi 12 mai, 14h00. Une quadragénaire de Bon Accueil rapporte un cas similaire au poste de police de la localité. Sa chaîne en or a également été dérobée. Au même moment, une habitante de Rose-Hill rapporte un cas du même genre au poste de police de Rose-Hill. Elle s’est fait voler son sac à main contenant Rs 4,700 et des effets personnels. Le voleur n’est autre qu’un motocycliste. Le même jour un autre cas est rapporté à la Station de Quatre-Bornes. Cette fois-ci la victime est un adolescent de 17 ans qui s’est fait voler son téléphone portable aux alentours de 19h. Les voleurs, qui étaient également à moto, ont dérobé son téléphone portable d’une valeur de Rs 8,750.

Ces quatre cas ont été rapportés le 12 mai dans divers postes de police de l’île. Les voleurs ont le même mode opératoire, se déplaçant tous à mobylettes. Ils procèdent ainsi: ils repèrent leurs victimes, qui sont, pour la plupart, des femmes âgées arborant des bijoux de valeurs ou ceux utilisant leurs téléphones portables... Puis, ils les prennent en filature en attendant le bon moment pour agir. Les victimes n’ont pas le temps de réaliser ce qui leur est arrivé que les agresseurs ont déjà pris la fuite.

Ces vols à l’arraché deviennent récurrent et cela malgré les patrouilles de police. Les forces de l’ordre semblent impuissantes face à ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur et engendre un sentiment d’insécurité chez les piétons. Nul n’est à l’abri et les vols sont souvent commis en plein jours.