«Si la police pensait que Ravi Rutnah pouvait s’enfuir, elle aurait objecté à sa remise en liberté.» C’est ce qu’a déclaré en cour, ce lundi 9 décembre, l’avocat de Ravi Rutnah, Me Anoup Goodary. Il contestait l’interdiction de quitter le pays qui pèse sur son client. Le magistrat se prononcera le 12 décembre.

«Nous avons 50 % de chances que l’interdiction de quitter le pays dont fait l’objet Ravi Rutnah soit levée», indiquent les avocats de ce dernier, Mes Anoup Goodary et Steve Obeegadoo. Ils ont contesté en cour de district de Port-Louis, ce lundi 9 décembre, cette décision de la poursuite. Le magistrat rendra son rulingle jeudi 12 décembre.

«Si la police pensait que Ravi Rutnah pouvait s’enfuir, elle aurait objecté à sa remise en liberté conditionnelle», avance Me Anoup Goodary. La poursuite a, elle, affirmé que Ravi Rutnah détient un passeport britannique et que c’est la procédure standard lorsqu’une charge provisoire pèse sur un suspect. Anoup Goodary renchérit, soutenant que son client «ne se sauvera pas, car sa famille, son travail et ses biens sont à Maurice».

Deux accusations ont été retenues contre Ravi Rutnah dans le cadre de l’affaire Harte, «False and malicious denunciation» et «conspiracy».