Israéliens et Palestiniens pensent toujours pouvoir conclure un accord de paix dans un délai d''''un an malgré le différend sur les colonies juives de Cisjordanie, a déclaré mardi soir George Mitchell, l''émissaire américain pour le Proche-Orient.

Aucune avancée sur la question des colonies n''a toutefois été signalée à Charm el Cheikh, Egypte, où se sont tenus des pourparlers, mardi,  entre la secrétaire d''Etat américaine, Hillary Clinton, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le président palestinien, Mahmoud Abbas.

Les discussions  se poursuivent ce mercredi à Jérusalem en présence d''Hillary Clinton, et jeudi à Ramallah (Cisjordanie) et à Amman (Syrie). Ensuite, George Mitchell se rendra en Syrie et au Liban pour tenter d''œuvrer à une paix plus globale dans la région, selon  un responsable américain ayant requis l''anonymat et cité par Reuters.

 Cependant,  les Américains auraient obtenu un certain assouplissement au  sujet des colonies juives, selon le quotidien français, Le Figaro, de ce mercredi. Les Israéliens pourraient ainsi reprendre leurs constructions après le 26 septembre, date de la fin de la période de dix mois de suspension de la colonisation en Cisjordanie décidée l''an dernier. Mais cette reprise ne serait que partielle, c''est-à-dire uniquement dans les grands blocs de colonies, qu''Israël devrait vraisemblablement conserver dans le cadre d''un accord final.

Les Palestiniens auraient de leur côté accepté de ne pas quitter la table des négociations malgré cette reprise partielle des constructions.

Sources :Reuters/Associated Press/Le Figaro

Reuters/Associated Press/Le Figaro