Conquérir une clientèle plus large. Tel était l’objectif affiché par Jaguar en lançant une version 2 litres de la XF. Ce repositionnement stratégique a permis au constructeur anglais de reprendre des parts de marché à ses principaux concurrents tant à Maurice qu’à l’étranger. Cette nouvelle motorisation remporte, en effet, un franc succès depuis son lancement, faisant office de locomotive au sein de la gamme du constructeur britannique.

Si le look de la XF n’a pas changé, à quelques petites exceptions près, le félin arbore une finition toujours aussi soignée. Que ce soit depuis le siège du conducteur ou celui du passager avant, l’habitacle de la XF dégage une impression chaleureuse et élégante.

Et si des caractéristiques propres au modèle demeurent, comme le sélecteur JaguarDrive, qui se soulève de la console centrale, ou les ouïes de ventilation pivotant en position ouverte dès l’actionnement du bouton de démarrage, l’habitacle de la XF en a néanmoins profité pour évoluer.

Ainsi, les sièges avant et arrière intègrent désormais une fonction « arceau » sur le coussin et le dossier, de manière à améliorer non seulement leur aspect extérieur, mais aussi leur soutien en agrandissant le profil du siège.

Moteur discret et performant

Pour attirer une clientèle plus large, Jaguar se devait d’étoffer son offre en termes de motorisation. Le choix des ingénieurs britanniques s’est donc porté sur un quatre cylindres de 2,2 litres.

Un moteur que l’on retrouve sous le capot du Land Rover Freelander, notamment. Au final, on retrouve un moteur relativement discret et performant qui ravira les amateurs de sensations fortes. Car sous le capot de la XF, le 2,2 litres diesel développe une puissance de 190 ch pour un couple confortable de 450 Nm. Accouplée à une boîte automatique à 8 rapports provenant de chez ZF, la berline anglaise pousse jusqu’à 225 km/h tandis qu’elle abat le 0 à 100 km/h en 8,5 secondes. Des performances qui s’inscrivent dans la bonne moyenne, mais qui se révèlent remarquables quand on prend connaissance des valeurs de consommation et d’émissions.

En bonne Jaguar, la XF se fait impériale sur le bitume, avalant les kilomètres dans un confort remarquable. Outre la sellerie qui offre un compromis parfait entre maintien et mollesse, la suspension fait elle aussi dans le « sportivo-moelleux », une marque de fabrique typiquement britannique, que la concurrence semble avoir du mal à reproduire, au profit de compromis entre sport confort pas toujours réussi.

Source : Automoto, supplément de Business Magazine (juin-juillet 2013)