C’est un Swami Vivekananda International Convention Centre (SVICC) bondé qui a accueilli Jamel Debbouze lors de son one-man show. Chose promise chose due, l’humoriste a offert un spectacle qui restera sans doute gravé dans la mémoire de ceux présents.

Une salle comble attendait l’humoriste lors de sa représentation durant le week-end. Malgré un retard d’une trentaine de minutes, Jamel a débarqué telle une bombe atomique, vraie bouffée d’air frais pour le public qui commençait à s’impatienter.

«Ki position ? Drese partou ?», les premières phrases, typiquement mauriciennes, prononcées par le showman. Durant presque deux heures il a repris plusieurs extraits de son show intitulé Tout sur Jamel qu’il a réadapté à une sauce mauricienne.

Son spectacle était animé par une complicité entre lui et son public, car il ne manquait pas d’interactions. Jamel qui s’est quelque peu familiarisé avec quelques mots en créole a, durant toute la soirée, utilisé le mot «couyon» à plusieurs reprises. Il n’a également pas cessé de tarir d’éloge le «grand maitre Navin» qu’il a affectueusement prénommé «London Boy». Il a aussi fait un petit clin d’œil humoristique sur les restrictions et les tabous présents à Maurice.

De plus, durant ses nombreuses interactions avec le public le showman n’hésite pas à taquiner ceux présents dans la salle, et les personnes assises aux premiers rangs n’ont pas été épargnées. Nil, un garçonnet âgé de 10 ans n’a pas échappé aux plaisanteries de Jamel. «Il se prend pour un fleuve égyptien», cela par rapport à son nom, qu’il qualifie toutefois d’original.

Sans oublier les cris des fans «il y a des animaux dans la salle, ce sont des fous. On a pourtant mentionné: pas d’animaux dans la salle ! Attend je vais leur demander de te ramener une banane zinzeli». Et pour pimenter le tout, il a rajouté à son show tout ce qu’il a appris sur l’île en quelques jours. Il a même raconté une petite anecdote vécue à son arrivée. «Le chauffeur m’a dit, tu vois ça là-haut c’est une queue en paille (paille-en-queue). Il m’a dit qu’ici c’est jour férié 300 jours et le reste de l’année on se repose».

Ce spectacle, agrémenté de saveur mauricienne, a enchanté plus d’un. D’ailleurs, l’humoriste a quitté la salle en promettant de revenir voir son public mauricien, «je peux vous dire que je reviendrai. C’est un endroit qu’on a envie de voir et de revoir».