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Jayen Chellum : «Des actions syndicales plus radicales si l’on touche au receveur impliqué dans l’accident de Sorèze»
28 août 2013, 13:27
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Jayen Chellum : «Des actions syndicales plus radicales si l’on touche au receveur impliqué dans l’accident de Sorèze»
Plusieurs mouvements, dont l’ACIM et des associations syndicales, ont mis en lumière les failles des bus 07 de la CNT lors d’un point de presse conjoint, ce mercredi 28 août. Et la menace de Jayen Chellum est à peine voilée : si l’on touche au receveur Bundhoo, qui est menacé de poursuites, il faudra s’attendre à des «actions syndicales plus radicales».
Ils sont montés au créneau pour défendre Vishwamitr Ram Bundhoo, le receveur de la Corporation nationale de transport, impliqué dans l’accident de Sorèze. Le rapport de la police sur cet accident survenu le 3 mai dernier recommandait des poursuites contre Vishwamitr Ram Bundhoo pour avoir admis trop de passagers ce jour-là. Et, ce mercredi 28 août, un mouvement conjoint, regroupant notamment l’Association des consommateurs de l’île Maurice, la Federation of Progressive Union et la Federation of Civil Service and Other Unions a, lors d’une conférence de presse, tiré à boulets rouges sur la direction de la CNT. Et la menace du porte-parole de l’ACIM, Jayen Chellum, est à peine voilée : il annonce des «actions syndicales plus radicales» si le receveur Bundhoo est poursuivi.
Autre point fort de ce point de presse : les explications de l’ingénieur consultant du groupe, Pooranen Sungeelee, sur les «défaillances techniques» de l’autobus impliqué dans l’accident de Sorèze ayant fait dix morts. Utilisant une maquette du bus, il a notamment mis en cause le poids du châssis. «Ce poids était plus que la normale. Une fois l’accident arrivé, le châssis s’est retrouvé en haut, écrasant le bus de tout son poids», a-t-il dit en substance.
En évoquant les panneaux sur le côté du bus, il a relevé que le matériel utilisé n’est pas soutenu par des tubes galvanisés mais plutôt par du «mild steel», ce qui fait qu’au moment de l’impact, la structure s’est vite retrouvée complètement écrabouillée. Causant par là des blessures, aux occupants de la voiture. Ce qui le conforte dans ce raisonnement : le fait que les panneaux étaient inclinés à 45 voire 90° après l’impact.
L’ingénieur a également mis en cause la longueur du bus. Cet autobus serait plus long que la moyenne, «ce qui fait que la partie du milieu est plus flexible et donc plus risqué pour les passagers». Tandis que la cabine du conducteur n’était pas sécurisée. Résultat : cette partie là a été complètement écrabouillée au moment de l’impact.
Evoquant le rapport interne de la CNT, et qui met en cause les autobus Ashok Leyland et Tata de 2007, Jayen Chellum demande, lui, aux passagers de boycotter ces bus. Il a expliqué qu’il compte aussi envoyer une lettre au directeur général de la CNT, Robin Soonarane, lui demandant d’enlever ces bus de la circulation. «Il faut aussi prendre des sanctions contre les personnes responsables des malversations dans l’achat de ces bus», a-t-il notamment souligné.
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