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Jean Claude de l’Estrac démissionne de la National Empowerment Foundation
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Jean Claude de l’Estrac démissionne de la National Empowerment Foundation
Outre sa démission, Jean Claude de l’Estrac a annoncé que le groupe La Sentinelle s’est engagée dans une bataille légale contre le gouvernement parce qu’il considère que le boycott publicitaire par ce dernier est un abus de pouvoir.
La démission de Jean Claude de l’Estrac de la National Empowerment Foundation (NEF) est effective. Il l’a annoncé lors d’un point de presse ce samedi 4 avril, à l’hôtel Saint Georges.
C’est pour exposer ce qu’il qualifie de dangereux pour la démocratie que Jean Claude de l’Estrac a aussi décidé de s’engager dans une joute légale contre l’Etat. Et il confie avoir le soutien totale du conseil d’administration de la Sentinelle Ltd à cet effet. Cette action l’amène, cependant, à abandonner ses fonctions de président de la NEF. «C’est en homme indépendant que j’ai assumé mes responsabilités et le Premier ministre et le ministre des Finances ont respecté leur engagement de non-ingérence dans le management de la Fondation. Ce qui fait que je ne regrette pas cette expérience. Et l’organisme que j’ai présidé a fait un excellent travail. 2009 sera celle de la concrétisation de nombreux projets», annonce le directeur exécutif de La Sentinelle Ltd.
Jean Claude de l’Estrac explique que sa démission et cette bataille légale sont liées. Et qu’il ne considère pas morale de poursuivre le gouvernement et de le représenter en même temps en présidant la NEF.
Revenant sur le boycott dont est victime l’Express, il estime que le gouvernement «viole la liberté d’expression qui est garantie par la Constitution. Il se trouve que depuis plusieurs mois, le gouvernement a décrété un boycott publicitaire de l’Express. Ce boycott a été décidé par le Premier ministre parce qu’il n’est pas content du contenu de certains articles de ce journal. Nous estimons, ce faisant, qu’il abuse de son pouvoir», explique Jean Claude de l’Estrac.
Ce boycott est décrit par Jean Claude de l’Estrac comme un abus de pouvoir exercé par le Premier ministre. Car, le gouvernement a une obligation de communiquer ses informations dans les publications à grand tirage. «Le gouvernement se doit d’informer le plus grand nombre pas que ses seuls partisans. Et le gouvernement n’a pas le droit d’utiliser l’argent public pour subventionner les publications qui ne sont que ses porte-voix. Ce scandale a suffisamment duré et il était temps qu’on se lève», lance-t-il.
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