Son corps avait été retrouvé à son domicile, à Rivière-du-Rempart hier lundi 3 février. Cette jeune policière, âgée de 23 ans, s’est donné la mort par pendaison, selon l’autopsie de la police. Sa famille, qui conteste la thèse du suicide, demande une contre autopsie. Celle-ci devrait être pratiquée demain mercredi 5 février.

Elle n’a pas pu se suicider. C’est ce que soutient la famille de la jeune policière retrouvée morte dans sa maison, hier lundi 3 février. Alors que l’autopsie pratiquée par le Dr Sudesh Kumar Gungadin dans la soirée d’hier a attribué le décès à un cas d’asphyxie par la pendaison, les proches de cette habitante de Rivière-du-Rempart, âgée de 23 ans, réfutent cette thèse. Ils réclament une contre autopsie. Celle-ci devrait être pratiquée demain mercredi 5 février.

Lorsque le corps de la jeune femme, qui avait intégré la force policière il y a deux ans, a été découvert, la police avait soupçonné un foul play dans un premier temps. Car le beau-père, qui a fait la découverte macabre, avait détaché le corps et l’avait placé sur un lit.

Selon la première version de ce dernier âgé de 59 ans, il est rentré à la maison vers 13 heures. «Mo finn trouv mo belfi lor lili so ledan peze», a-t-il confié à l’express. À ce moment, tout laissait croire à un cas d’assassinat. D’autant plus que des traces sur le cou de la victime, qui avait intégré la force policière il y a deux ans, laissaient penser qu’elle pourrait avoir été étranglée.