Les sportifs de toutes les disciplines qui aspirent à participer aux Jeux des îles de l’océan Indien en août prochain aux Seychelles, sont prévenus. Ils devront être au summum de leur forme.

 Et pour vérifier cela, des tests d’aptitude physique seront pratiqués, dont le premier à partir de janvier prochain. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Devanand Ritoo, l’a annoncé aux boxeurs et aux haltérophiles, vendredi dernier, lors de sa visite aux présélectionnés de ces deux disciplines, sur leur lieu d’entraînement au complexe de Vacoas.

Pour le moment, le mode opératoire de ces tests n’est pas encore défini. Mais le ministre a laissé entendre qu’il pourrait se tourner vers l’île de la Réunion pour une collaboration.

Les boxeurs et les leveurs de fonte ont en tout cas été mis devant leurs responsabilités en ce qui concerne les attentes pour ces Jeux. A moins d’un an de l’événement, la préparation va bon train et les boxeurs ont eu l’occasion de faire état de leurs problèmes. Bruno Julie a évoqué le fait qu’il faudrait avoir des lits dans le centre de boxe en vue d’éventuels stages.

Jonathan Sutton a, quant à lui, indiqué qu’il ne perçoit plus d’allocation financière depuis trois mois. Avant cela, le ministre de la Jeunesse et des Sports ainsi que le président du Comité national olympique mauricien, Philippe Hao Thyn Voon, ont prononcé chacun un discours afin de motiver les présélectionnés.

Le ministre a mis l’accent sur le fait que beaucoup d’espoir repose sur la boxe, une discipline qui a l’habitude de faire honneur au pays. Le président du CNOM a, lui, parlé des facilités d’embauche destinées aux présélectionnés comportant une flexibilité d’horaire par rapport aux entraînements et autres stages. Cette flexibilité d’horaire a aussi été soulevée lors de la rencontre avec les haltérophiles.

Des jeunes comme Jonathan et Yannick Coret ont soutenu qu’étant nouveaux dans le monde du travail, ils éprouvent des diffi cultés à concilier vie professionnelle et horaires d’entraînement, surtout dans l’optique de séances qui vont passer à deux fois par jour.

Devanand Ritoo et Philippe Hao Thyn Voon n’ont pas manqué d’aborder le sujet du dopage qui est plus enclin à survenir dans cette discipline comme ce fut le cas dans le passé en raison de la prise de certains produits prohibés.

«Nous voulons gagner des médailles, mais pas à n’importe quel prix», a lancé le ministre de la Jeunesse et des Sports. Et des médailles, quarantecinq d’or et autant en argent et en bronze, sont en jeu en haltérophilie.

Emmanuella Lent- Labonne, plusieurs fois médaillée des JIOI, a soulevé un point important et lourd de sens également. Hormis les stages nécessaires dans ce type de discipline, elle a expliqué qu’à plusieurs reprises elle a laissé filer la médaille d’or alors que c’était dans ses possibilités.

Or, elle qui est désormais maman, estime que s’il y avait un suivi avec les sportifs, elle n’aurait pas délaissé la discipline pour ensuite reprendre.

Pour rappel, la visite des présélectionnés des JIOI avait débuté en début de semaine dernière avec le badminton, le tennis de table et la natation et se poursuit aujoiurd’hui avec l’athlétisme et le basket-ball.