Les boxeurs Bruno Julie et Richarno Colin, le décathlonien Guillaume Thierry, la badmintoniste Karen Foo Kune et l’archère Véronique d’Unienville sont les heureux bénéficiaires de la bourse de la Solidarité Olympique.

Ces sportifs – sauf Guillaume Thierry qui était absent – ont signé leur accord de principe, hier après midi, au siège du Comité national olympique mauricien (CNOM).

Comme pour Pékin en 2008, Maurice hérite, donc, de cinq bourses avec une petite pointe de déception dans les rangs du CNOM. « On espérait plus. Une douzaine au mieux. Et c’est pour cela qu’on avait soumis une liste de quinze sportifs mauriciens. Mais le choix final est fait par la solidarité internationale avec les fédérations internationales sur les sportifs ayant les meilleures chances de qualification », affirme le président du CNOM, Philippe Hao ThynVoon.

Durant deux heures environ, le secrétaire général du CNOM a expliqué, dans les moindres détails, les implications et responsabilités des boursiers. « Pour chaque bousier, la somme qui leur est destinée est similaire.

Son utilisation peut différer sauf qu’il y a des critères à respecter, comme l’aspect médical ou encore l’assurance entre autres », précise Vivian Gungaram.

Les bourses des cinq Mauriciens sont effectives depuis le 1er septembre 2010 jusqu’aux Jeux olympiques de Londres en août 2012. Mensuellement, chaque boursier percevra environ Rs 30 000 (NdlR : USD 1 000) pour la courverture de leurs frais.

En ce qui concerne leur déplacement pour les compétitions qualificatives uniquement pour les JO, un portefeuille additionnel de Rs 150 000 (NdlR : USD 5 000) leur sera alloué. Vivian Gungaram a tenu à rappeler aux boursiers de la Solidarité Olympique qu’il est primordial qu’il y ait une bonne planification budgétaire avec des objectifs définis. « Dans le passé, il y a eu tellement d’abus que, dans des cas,

Maurice a été perdante comme pour les Jeux de Pékin. Le CNOM veillera à ce que cela ne se répète pas et accordera tout son soutien à ces cinq boursiers et mêmes aux autres sportifs susceptibles de se qualifier pour les Jeux de Londres», ajoute Philippe Hao ThynVoon.

De ce lot, seule Karen Foo Kune est récipiendaire de cette bourse pour la deuxième fois.

« Sans cette allocation, ça aurait été difficile d’aller chercher ma qualification avec le nombre de tournois à disputer à l’étranger », lâche cette dernière.

Cette bourse est, à n’en pas douter, une motivation pour atteindre l’objectif d’être aux Jeux de 2012.

DIDIER PRAGASSA