Il est venu, il a conquis. Au stade Anjalay hier, le jeune prodige a mis le feu. Faisant même un peu d’ombre aux gros calibres.

Jonathan Bru, jeune joueur de l’Academia Coimbra a brillé tout au long de sa prestation. Le joueur qui est affecté au poste latéral rêve de rejoindre l’escouade du Club M. «Mes parents sont Mauriciens et j’aimerais effectivement porter le quadricolore. J’aimerais juste que les dirigeants montrent leur réel intérêt et qu’ils se manifestent vraiment», dit-il plein d’espoir

Jonathan Bru est né en France. Son père est de Mahébourg alors que sa mère de Curepipe. A l’âge de 16 ans il a rejoint le centre de formation du Stade Rennais en Bretagne. Peu de temps après, il signe professionnel à Rennes. Sa carrière commence vraiment en rejoignant le Club Hitz qui évolue en deuxième division. Il passera également par le club de Chypre avant de rejoindre l’Academia Coimbra au Portugal.

Malgré ce parcours déjà impressionnant, il suit de près le football mauricien. Il a d’ailleurs son avis sur les joueurs. C’est surtout Désiré Periatambee qui est selon lui un des joueurs qui fait beaucoup pour le quadricolore : «Il a été à Auxerre. A chaque fois qu’il a été appelé pour la sélection, il a répondu présent. C’est un exemple et un joueur que je respecte».

L’après l’Academia Coimbra, il ne pense pas que ce sera encore le moment de rejoindre le Club M. «Jai besoin de faire mes preuves encore. Je suis encore jeune et j’ai besoin encore de temps pour m’améliorer», précise avec modestie le jeune Mauricien.

Il aurait aimé également rejoindre le FC Barcelone, un grand rêve, mais ce ne sera pas pour l’instant. Le club catalan ainsi que les diables Rouges sont deux équipes dans lesquelles il aurait en effet aimé évolué. Christiano Ronaldo est un joueur qu’il apprécie beaucoup.

Pour l’heure il se consacre à sa passion pour le ballon rond, à parfaire son jeu, avec sérieux et enthousiasme. Pour finir, il ne peut s’empêcher d’avoir une pensée pour ceux qui le soutiennent : «Un grand merci à tous les Mauriciens, surtout à ma famille d’ici».

kendy Mangra