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Judo - Affaire Pydiah : Début du fact finding committee ce matin
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Judo - Affaire Pydiah : Début du fact finding committee ce matin
L’enquête indépendante sur la grave blessure du jeune judoka, Adriano Pydiah, débute aujourd’hui. Le fact finding committee, institué par la Fédération mauricienne de judo (FMJ) pour faire la lumière sur cette affaire, entame ces travaux à partir de ce matin. Les avocats Bala Padiachy et Antisha Samloll dirigeront ce comité qui commence à entendre les premiers protagonistes, dès ce matin, à son bureau à la Chancery House à Port-Louis.
« Il est venu le temps de situer les responsabilités dans cette affaire que la fédération juge grave. D’où la mise sur pied de cette commission indépendante pour enquêter et situer les responsabilités. Plusieurs personnes seront appelées à venir déposer pour que la lumière soit faite, pour de bon, car il y a eu tellement de manquements tangibles », explique le président de la FMJ, Josian Valère.
Cette affaire remonte à plus d’un mois lorsqu’un jeune judoka s’était grièvement blessé lors d’une compétition organisée par le judo club de Beau-Bassin. Depuis, le petit Adriano Pydiah se remet de trois interventions chirurgicales après avoir évité de justesse une amputation de son bras droit. N’empêche, cet incident sérieux fait couler beaucoup d’encre avec le bras de fer entre la FMJ et le responsable du club organisateur.
Suspendue par sa fédération, Marie-Michèle St-Louis est considérée comme la principale responsable dans cette affaire. L’entraîneur du judo club de Beau-Bassin n’exerce plus pour le compte de la fédération. Sauf qu’elle persiste et signe car elle se considère comme une employée du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS),
Si au niveau de la FMJ, on maintient la suspension temporaire de Marie-Michèle St-Louis jusqu’aux conclusions du fact finding committee, le ministère a, également, initié une enquête sur cette affaire. C’est d’ailleurs ce qu’a affirmé le ministre de la Jeunesse et des Sports, Devanand Ritoo, hier, à l’Assemblée nationale en guise de réponse à une question parlementaire du député de l’opposition, Franco Quirin.
En attendant les auditions complètes de tous ceux concernées, la Fédération internationale de judo (FIJ) suit également cet incident de très près. Il nous revient même que la FIJ devrait dépêcher un émissaire pour être au cœur de cette enquête indépendante et prendre les actions qui s’imposent si besoin est. En tout cas, le rapport des deux hommes de loi sera un élément capital. Attendons voir…
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