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Katherine Echazar : Parcours atypique d’une jeune Mauricienne maître-chien en Australie

28 août 2011, 00:00

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Katherine Echazar : Parcours atypique d’une jeune Mauricienne maître-chien en Australie

Ancienne volleyeuse de l’équipe nationale et ancienne  représentante pour une chocolaterie de l’île, Katherine Echazar se retrouve aujourd’hui maître-chien en Australie. Cette jeune Mauricienne de 33 ans qui vit à Melbourne compte mettre ses compétences au service de son île natale.

Son métier : élever et dresser des chiens pour des particuliers.  Elle effectue aussi des « tests de tempérament (Temp Testing)», évalue et adresse les problèmes de comportement chez les chiens et éduque les propriétaires de ces animaux domestiques.

Elle, c’est Katherine Echazar, une jeune Mauricienne originaire de Curepipe et habitant à Glen Waverly, Melbourne en Australie.

 « Mon travail consiste à faire des formations telles que l’obéissance, l’agilité ou encore de conduire des ateliers de travail avec des responsables des boutiques d’animaux domestiques pour leur expliquer les bénéfices que comporte le fait de sortir les chiens », raconte celle qui exerce comme Dog Trainer and Behaviourist Consultant.

Cette ancienne joueuse de l’équipe nationale de volley-ball de 1995 à 2007 a aussi travaillé pour le compte d’une chocolaterie dans l’île, avant de s’envoler pour l’Australie où elle intègre un tout autre secteur.

Son souhait au pays des kangourous : devenir maître-chien.

Katherine raconte qu’elle a toujours aimé les chiens.  Elle se rappelle des fois où à Maurice son père lui répétait qu’elle ne pourra pas sauver tous les chiens de Maurice. A  quoi elle  répondait toujours: « Si je pouvais, je le ferai ».

C’est ainsi qu’elle décide de s’inscrire pour des cours à la National Dog Trainers of Australia.

Après une formation d’une année, elle obtient un certificat III en dressage et comportement des chiens.
« J''''ai lu une annonce pour ce cours dans le journal communautaire Leader et j’ai commencé à les prendre en janvier 2010.  Cela a été très dur car je n''avais pas de chien pour mes travaux pratiques.  Puis un jour, mes amis Yan et Melanie Grassy m''ont confié Bodie, leur chien de 2 ans et je l’ai entraîné durant six mois », nous raconte cette ancienne étudiante du Lycée Labourdonnais.


 Bodie et elle passeront haut la main l''examen d''obéissance, malgré le fait qu’ils ont pris deux mois pour manier les ‘tricks’, notamment faire le mort, rapporter un jouet, entre autres.

« Cette formation est très complète car il combine des cours de théories scientifiques, des cours pratiques et un minimum de 100 heures à passer avec des professionnels dans différents espaces réservés pour chiens  », ajoute notre interlocutrice.

Aujourd’hui, cette Mauricienne qui détient aussi un diplôme en gestion de la Chambre de Commerce de Maurice rêve d’ouvrir une école de dressage canin et de dog walking, avec la participation de Monash Council.  En outre, elle aimerait lancer une compagnie d’import-export spécialisée dans les produits et accessoires canins. Elle se donne jusqu’à la fin de cette année pour créer cette entreprise.

Elle souhaite améliorer le bien-être des chiens dans son île natale en animant des ateliers de travail pour tous ceux intéressés.
Katherine Echazar déplore cependant le manque de collaboration de la part des organismes et des associations canines mauriciennes.

« C’est  regrettable de constater que l’éducation canine à Maurice coûte très cher et ne convient qu’à une catégorie de personnes », conclut-elle.