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Kerry et Lavrov à Genève, après une réunion à l'Onu sur la Syrie
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Kerry et Lavrov à Genève, après une réunion à l'Onu sur la Syrie
Les efforts de la diplomatie pour placer l'arsenal chimique syrien sous contrôle international se sont intensifiés mercredi à l'Onu et doivent se poursuivre, ce jeudi, avec la rencontre à Genève entre le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov.
Les deux hommes ont eu un entretien téléphonique mercredi, a indiqué le département d'Etat, à la veille de leur rencontre destinée à tracer une stratégie pour mettre hors d'état de nuire les armes chimiques aux mains du régime de Bachar al Assad.
Les entretiens de John Kerry et de Sergueï Lavrov devraient durer au moins deux jours, peut-être plus, et le chef de la diplomatie américaine compte aussi s'entretenir avec l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a déclaré Jen Psaki, porte-parole du département d'Etat.
Les ambassadeurs des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne et France) se sont retrouvés pendant une demi-heure mercredi en fin d'après-midi à la mission russe aux Nations unies. Ils n'ont fait aucune déclaration à leur sortie, mais, d'après un diplomate du Conseil de sécurité, leurs discussions ont visé à préparer la réunion Lavrov-Kerry.
Un peu plus tôt aux Nations unies, les représentants des Etats-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne s'étaient retrouvés pour discuter de projets de résolution sur la Syrie.
Un projet de résolution français appelle à sommer le pouvoir syrien de restituer dans un certain délai ses armes chimiques, faute de quoi il s'exposerait à des mesures punitives, mais Moscou a d'ores et déjà jugé ce texte inacceptable. D'autres projets de résolution sont en discussion et des efforts sont engagés pour trouver un langage commun aux trois puissances occidentales.
A Washington, déclarent des élus du Congrès, le Sénat pourrait commencer à se prononcer dès la semaine prochaine sur une résolution autorisant le recours à la force en cas d'échec des tractations pour trouver une solution pacifique.
Deux diplomates occidentaux ont déclaré s'attendre fortement à ce que le rapport élaboré par l'équipe d'inspecteurs de l'Onu dirigée par le Suédois Ake Sellstrom confirme l'opinion des Etats-Unis d'après lesquels du gaz sarin a été utilisé le 21 août dans la banlieue de Damas.
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