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Kites : L’amour ne tient qu’à un fil

20 mai 2010, 00:00

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Kites : L’amour ne tient qu’à un fil

Du vent pour faire tourner les jupes de danseurs de salsa et pour que s’envolent les cerfs-volants. Quel est le rapport entre les deux ? Réponses dans Kites, le film tant attendu de Hritik Roshan. Il a été présenté en avant-première hier (mardi 18 mai) au cinéma Novelty à Curepipe, avant Dubayy, et juste après New York les séances grand public démarrent, quant à elles, aujourd’hui.

«C’est possible parce que nous sommes un petit territoire loin du marché indien. Nous ne gênons pas le business», affirme Raviraj Beechook, consultant auprès de Mont Ida Ltd, société importatrice de films.

«Vu tous les appels que nous avons reçus, nous sentons déjà que Kites génère beaucoup d’intérêt» au point où le Novelty envisage de proposer quatre séances par jour : 10h15, 13h15, 16h et 20h. Le fi lm est d’une durée de deux heures et quart. «Ce film attire plus que 3 idiots avec Aamir Khan».

Selon Raviraj Beechook, ce succès est lié aux rumeurs, aux polémiques qui ont entouré le tournage du film… dont celle faisant état d’une liaison entre Hritik Roshan (marié à Suzanne) et sa partenaire dans Kites, la sulfureuse Barbara Mori. «D’autant plus que chez nous, la star power de Hritik Roshan attire les familles.»

Plus que Shah Rukh Khan ? «Oui», affirme le consultant. «Khan a un public plus stéréotypé, plus restreint alors que Hritik attire aussi les enfants parce que dans ses films, il y a quelque chose pour eux, ce qui n’est pas le cas de Shah Rukh Khan.»

Hritik Roshan fait également courir les foules grâce à ses talents de danseur. «Hormis Jodha Ackbar, il est de loin le meilleur danseur à Bollywood en ce moment, on dit même de lui qu’il est le dieu de la danse.» L’expérience a aussi montré, selon le consultant, que tous les fi lms de Hritik Roshan sont des succès à Maurice, de Koi…Mil Gaya à Dhoom 2 en passant par Krissh.

C’est une tendance qui vient de la préférence des cinéphiles mauriciens pour les fi lms de divertissement «stylés», explique Raviraj Beechook. En clair, le public aime moins les films dits artistiques et se déplacent davantage pour les films avec des scènes d’action, des cascades spectaculaires.

Exemples : Luck, avec Imran Khan et Sanjay Dutt et Blue avec Akshay Kumar, sortis l’an dernier, «ont été des échecs en Inde mais ont marché chez nous, alors que Chak De ! India, où on voyait des filles jouer au hockey, a été primé en Inde mais n’a pas marché chez nous». «Le public aime aussi les films colorés et ceux qui ont été tournés à l’étranger.»

A venir, «dans moins d’un mois», au Novelty, deux autres films à gros budgets : Raavan de Mani Ratnam, avec Abhishek Bachchan et Aishwarya Rai et Rajneeti avec Ajay Devgan et Katrina Kaif.

Aline GROËME-HARMON


«Viva la salsa !»

Nous voilà dans le désert. Sous le soleil brûlant, se trouve un homme blessé, laissé pour mort. Il s’agit de J. et s’il lutte entre la vie et la mort, il n’a qu’une chose en tête : Natasha. J. est un professeur de salsa à Las Vegas. Natasha (Barbara Mori) est une hispanique qui vient prendre des cours de danse avec lui. Ne pas parler la même langue ne les empêche pas de tomber amoureux l’un de l’autre. Cependant, leur bonheur sera de courte durée quand Gia (Kangana Ranaut) s’en mêlera…