Après s’être fait un nom sur le petit écran, Kulraj Randhawa tente l’aventure au cinéma. Un an après «Yamla Pagla Deewana», elle revient avec «Chaar din Ki Chandni» (Tusshar Kapoor), qui sort en salle ce vendredi.

Parlez-nous de votre personnage dans «Chaar din Ki Chandni».

C’est une fille qui vient du Royaume-Uni et qui s’éprend d’un membre d’une famille royale Rajput. Comme ils sont de milieux différents, ils tenteront, tant bien que mal, de convaincre leurs familles respectives d’accepter leur relation. L’histoire est centrée sur les quatre jours que mon personnage passe chez la famille de son bien-aimé.

Du petit écran, en passant par les films Punjabi au grand écran…Qu’est-ce qui a motivé cette transition?

J’ai toujours voulu faire des films de qualité. Et, je suis très sélective. KareenaKareena a été un succès à la télé mes films en Punjabi ont tous été des blockbusters Chintuji avec Rishi Kapoor, bien que n’ayant pas été bien promu, a eu un succès critique. Yamla Pagla Deewana et Chaar din Ki Chandni sont de bons films. Je pense que je m’améliore au fur et à mesure que je fais face à la caméra.

A Bollywood, dit-on, tout est histoire de clan… Et, vous semblez suivre cette tendance en travaillant de nouveau avec le réalisateur Samir Karnik...

Pas du tout, c’est juste que ce fi lm suit Yamla Pagla Deewana. Comme le script m’a plu, j’ai accepté. D’ailleurs, n’importe quelle actrice aurait saisi l’occasion d’interpréter un tel personnage : le film est centré sur Chandni, elle en est le personnage principal. Ce qui, admettons-le, est plutôt rare à Bollywood. Laissez-moi toutefois préciser que j’adorerai travailler avec d’autres bannières si les films que l’on me propose en valent la peine.

Qu’est-ce qui vous tente : les tragédies glauques de Ram Gopal Verma ou les films à l’eau de rose de «Yash Raj Films» ?

Sans conteste Yash RajFilms ! Yash Chopra est quelqu’un de très doux. Ce serait un rêve de travailler avec lui personnellement.

Avez-vous vécu des mésaventures jusqu’ici ?

Oui, mais lorsqu’on tombe, il faut se relever. J’ai commis des erreurs, on m’a calomniée,il y a eu des histoires fabriquées de toutes pièces par les médias… Et puis, ça fait mal lorsqu’un projet sur lequel vous fondiez beaucoup d’espoir ne se matérialise pas comme vous le voudriez. Les critiques aussi, ne sont pas toujours faciles à gérer…

Bollywood est un monde qui regorge de requins. Chaque jour, il faut se battre pour survivre. Il faut être rusé pour se faire une place. Il n’y a pas de formule préétablie.

Est-ce que la notoriété vous a changée ?

Bien sûr ! A présent, je fais plus attention à mon comportement en public...

Stéphanie TECHER
(Source : l’express & moi, mercredi 11 janvier)

Stphanie TECHER