Léon Aliphon, l’assistant-skipper du trimaran Patrol One est rentré au pays ce mardi 30 décembre en provenance de Madagascar. Les recherches pour retrouver Jean-François Cotte, le skipper,  et les deux fugitifs se poursuivent. Alors que Léon Aliphon lance un appel pour activer les choses.

Après l’angoisse de l’attente, les proches de Léon Aliphon ont pu goûter à la joie des retrouvailles. Le vol de l’assistant-Skipper du Patrol One a atterri à 15h50 à l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam (SSR), Plaisance, en provenance de Madagascar.

Son épouse, ses enfants et ses amis sont venus l’accueillir et c’est un Léon Aliphon ému et fatiguer qui s’est jeté dans leurs bras. «Je suis content d’être là», lâche-t-il à ses amis. L’émotion était palpable. Les enfants de Léon Aliphon, les larmes aux yeux, se sont timidement approchés de leur père. Après plus d’une semaine d’angoisse, les Aliphon sont enfin réunis.
Les vingt points de suture sur son crâne témoignent de la dureté des épreuves que l’homme a traversées. Des cicatrices résultant d’une altercation entre lui et les fugitifs. «Ils m’ont frappé à l’aide d’une bouteille et je me suis évanoui», raconte-t-il. Mais avant de tomber sans connaissance, Léon Aliphon a essayé de prévenir Jean François Cotte. «J’ai crié Jean-François, Jean-François…»

Les autorités sont toujours sans nouvelles du skipper Jean-François Cotte. Certains pensent qu’il n’aurait pas survécu et qu’il aurait été jeté par-dessus bord par les deux fugitifs. Mais, Léon Aliphon garde, lui, espoir et lance un appel aux autorités: «Faites de votre mieux pour retrouver mon ami Jean-François.»

Après les retrouvailles à l’aéroport, Léon Aliphon et ses proches se sont rendus à l’église de Trou d’Eau Douce pour se recueillir. Tout ne sera plus pareil. Ce genre d’épreuves transforme un homme à jamais.